L ors d’une opération de police dans le bouillonnant quartier de Baladji, les agents de police vont découvrir une arme à feu de fabrication artisanale planquée dans un vidéoclub.

Les policiers descendus sur les lieux pendant une rafle avaient reçu une information d’une source indiquant qu’une arme se trouvait sur place. Le tenancier du studio sera emmené au commissariat de police. Placé en garde à vue pendant 24 heures, il a justifié la présence de cette arme par son statut de cinéaste. Il a reconnu qu’il avait lui-même fabriqué l’arme à partir d’une planche et d’un caoutchouc pour tourner dans ses films.

Mouhamadou Awalou, gérant d’un vidéo club, est sur les pas des barons du cinéma à l’instar de Abdou Agarou, Aoudou Djika où Laminou Tilimdo très célèbre à Ngaoundéré. gé de 39 ans, le cinéaste est un ancien employé du Cinéma Adamaoua pendant 6ans. Il est l’un des premiers promoteurs du 7e art à Ngaoundéré.

« Je suis l’un des fondateurs du Groupe Alkawal qui a disparu depuis. Aujourd’hui Je suis créateur du concept » Ngaoundéré City « . J’ai réalisé 6 films dont 3 sont en vente sur les marchés de Ngaoundéré, Maroua et Garoua. Je suis à la fois producteur, réalisateur et acteur. Dans mes films je joue le rôle du chef bandit », décrypte le producteur.

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Le film phare « Ngaoundéré City » s’empreigne des films d’actions Hollywoodiennes. Empreint des scènes de criminel dur à cuire, de prise d’otage, de viol et d’extrême violence, il est caractérisé par l’utilisation des armes dans les tournages.

« Le cinéma à Ngaoundéré est essentiellement embryonnaire. Aucune règle n’est respectée. Et la majorité n’a pas l’autorisation de la Délégation des Arts et de la Culture, encore moins du Commissariat en cas de port d’arme »,
relève un observateur. Cette impressionnante découverte d’un arsenal d’objet dangereux de toute sorte, armes blanches et artisanales, survient au moment où la ville est secouée par une vague sans précédent d’insécurité.v