En l’inaugurant mardi, le ministre des Transports a demandé au personnel de ne faire aucune complaisance dans la délivrance des vignettes de visite technique.
Edifice flambant neuf et étalé sur près de 4000 m2, Nkolfoulou, banlieue de Yaoundé sur la route de Soa a désormais son centre de contrôle technique des véhicules automobiles : Autovision Cam Sarl. Dernier né des 26 centres que compte le Cameroun, il n’est pas le moins équipé.
Il est doté comme l’a indiqué Jean Michel Nyamba, président directeur général, de machines d’une technologie récente. C’est ce centre qui vient apporter sa pierre à l’édifice dans la lutte contre les accidents de la circulation que Robert Nkili, ministre des Transports a inauguré mardi. C’était en présence de plusieurs autorités administratives et traditionnelles du département de la Mefou-et-Afamba.
Le ministre a ainsi saisi l’occasion, pour inviter tous les automobilistes à ne plus s’engager sur les axes routiers avec des véhicules dont on n’est pas sûr du système de freinage, de la pneumatique… « Faire un check-up de son automobile est une preuve de responsabilité. C’est préserver sa vie et celle des autres. C’est une exigence réglementaire qui s’impose à tous », a martelé le patron des Transports.
Les défaillances techniques causant 20% d’accidents de la circulation, d’après le ministre, il vaut mieux éliminer ces 20%, pour s’appesantir sur les causes humaines (70%). A ceux qui négligent cette pièce Robert Nkili a indiqué : « Nous envisageons des contrôles serrés dans les prochains jours. Les conducteurs qui n’auront pas cette pièce, seront frappés d’amandes et verront leurs véhicules conduits en fourrière. Le temps de la tolérance zéro est terminé », a-t-il poursuivi.
Et pour cela, le ministre a demandé au personnel du centre de contrôle technique de ne faire aucune légèreté, complaisance, surenchère ou corruption dans la délivrance de la vignette de visite technique. Afin que ne détiennent désormais ce précieux document, que ceux qui sont effectivement passés par un centre de contrôle. « Il vous revient de crédibiliser votre centre », a-t-il insisté.