Le dimanche 29 avril 2018, une pluie accompagnée d'un vent violent s'est abattue sur la ville de Tcholliré (région du Nord), causant trois morts, plusieurs blessés et d'énormes dégâts matériels selon la préfecture de Tcholliré.
« Nous avons enregistré trois décès dont des enfants âgés de 7 à 14. La maison s’est écroulée sur eux pendant la pluie. Jusqu’à dimanche nuit, 17 blessés étaient internés à l'hôpital de district de Tcholliré », rapporte une source auprès de la préfecture de Tcholliré.
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En dehors de ces décès et les blessés enregistrés, les dégâts sont considérables, à savoir les toitures de la tribune de la place des fêtes de Tcholliré, de quelques salles de classe mais aussi celle de la nouvelle résidence en construction du Préfet emportées.
Cette catastrophe intervient quelques jours seulement après celle du Parc National du Bouba Ndjidda (Mayo Rey) où trois étudiants nigérians avaient trouvé la mort suite à l’effondrement d’un arbre sur leur tente après un orage.
Selon une équipe de climatologues, le réchauffement climatique devrait modifier le régime des moussons en Afrique et les déporter plus au nord. Le Sahel deviendrait alors plus humide et pourrait même subir des pluies très intenses.
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« Le centre du Mali, le Niger et le Tchad pourraient recevoir autant d'eau que le nord du Cameroun ou le centre du Nigeria aujourd'hui, qui se caractérisent par un climat tropical. Ce changement est lié au réchauffement des océans voisins, qui génère une évaporation plus forte, tandis que les vents de mousson venus de l'Atlantique se renforcent et se décalent vers le nord », précisent les climatologues.
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