Actualités Régionales of Thursday, 28 September 2017

Source: cameroon-info.net

Noun: impressionnant dispositif sécuritaire au lycée de foumban

La reprise s’est faite en présence des chefs traditionnels La reprise s’est faite en présence des chefs traditionnels

La reprise des cours dans cet établissement s’est faite en présence de plusieurs autorités traditionnelles et administratives du Département, encadrées par un impressionnant dispositif des forces de maintien de l’ordre.

Les cours ont repris hier, mardi 26 septembre 2017 au Lycée de Foumban après l’assassinat de Charles Etoundi, proviseur de cet établissement d’enseignement secondaire général dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 septembre 2017 par des inconnus. Un dispositif sécuritaire impressionnant a été déployé autour de ce lycée pour prévenir tout autre cas d’agression.

La reprise s’est faite en présence des chefs traditionnels et notables du département du Noun, du sous-préfet de Foumban et du délégué départemental des enseignements secondaires du Noun. Ces personnalités traditionnelles et administratives sont allées rassurer la communauté éducative à la suite de ce drame survenu dans des conditions troubles.

Le décès de ce proviseur a suscité une onde de choc dans la communauté éducative du Noun et même du Cameroun en général. Dans un communiqué rendu public lundi, Jean-Ernest Ngalle Bibehe, Ministre des enseignements secondaires, a dénoncé un assassinat qui « met en mal l’intégration nationale et le vivre ensemble que le chef de l’Etat son excellence Paul Biya appelle pourtant de tous ses vœux».

Une sortie qui, sans l’affirmer ouvertement accrédite la thèse du tribalisme avancée par certains pour justifier cet assassinat. La communauté Bamoun n’a pas apprécié cette position du Minesec.

Et sa réponse est venue sa Majesté le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya lui-même qui dans une réaction rendue publique lundi estime qu’« il ne s’agit pas d’une mise en cause du vivre ensemble prôné par le chef de l’Etat comme d aucuns, mal intentionnés, veulent faire croire ». Il a égrainé une série d’agressions enregistrées ce seul mois de septembre 2017 dans le département du Noun pour démontrer que Charles Etoundi a été victime d’un gang de malfrats qui sème la terreur dans le Noun sans distinction origine de ses victimes. Les autorités descendues sur place ont assuré de la détermination des pouvoirs publics à traquer les auteurs de cet assassinat.

Le proviseur Charles Etoundi avait été agressé à coups de poignard à son domicile dans la nuit de vendredi 22 au samedi 23 septembre 2017. Transporté à l’Hôpital régional de Bafoussam, il avait succombé à ses blessures. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ce meurtre qui sème la terreur dans le Noun.