Le précédent occupant du poste, Joseph André Eyebé Eyebé, a été interpellé en 2016 pour détournement présumé de deniers publics.
Ça fait plus d’un an que le chef-lieu du département du Ndé n’a pas de chef de terre. Joseph André Eyebé Eyebé qui était jusque-là sous-préfet de Bangangté, a été interpellé le 4 mai 2016 pour une affaire de détournement présumé de la fortune publique. Et jusqu’à ce jour, il n’a pas été remplacé.
Le constat est fait par La Nouvelle Expression (LNE) du 4 mai 2017. Le journal indique qu’Eyebé Eyebé est détenu à la prison centrale de Yaoundé. « Selon des sources concordantes, le sous-préfet de Bangangté était ainsi rattrapé par les casseroles qu’il traînait depuis environ six ans, lorsqu’il officiait dans le département de l’Océan », écrit LNE.
Le journal ajoute que ce dernier était à l’époque secrétaire d’administration au service du Domaine et de la délégation départementale du Domaine, du cadastre et des affaires foncières pour l’Océan. « Il faisait partie, apprend-on, des personnes impliquées dans la gestion des dossiers relatifs à l’indemnisation des personnes déguerpies du site de la construction du Port en eau profonde de Kribi. Seulement, pendant le déroulement de l’opération, Joseph André Eyebé Eyebé et d’autres fonctionnaires, auraient floué les véritables ayants droit. Notamment à partir de la fabrication de faux titres fonciers qui auraient permis à des personnes n’étant pas concernées par les indemnisations, de percevoir indûment de colossales sommes d’argent au détriment des véritables propriétaires des parcelles sur lesquelles ce projet structurant allait être implanté », rapporte le quotidien privé.
Nommé le 6 avril 2016 et installé 19 jours plus tard, Eyebé Eyebé aura donc passé moins de deux semaines comme sous-préfet de Bangangté. L’arrondissement cherche encore son remplaçant 12 mois plus tard.