Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a visité hier les services préfectoraux du département qui abrite Douala. Madame Leheche, chef du service des Affaires sociales et culturelles de la préfecture du Wouri, compte parmi les fonctionnaires qui ont eu l’honneur de voir le gouverneur du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua leur dire quelques mots sympathiques hier lundi, 7 décembre 2015. Aux premiers moments de la tournée de prise de contact qu’il a entamée dans les services préfectoraux de la région, en faisant une brève halte au bâtiment de la préfecture à deux pas de ses propres bureaux, le gouverneur qui a pris les commandes de la région le 13 novembre dernier s’est voulu concis et clair.
En fait, a-t-il expliqué à l’intention de la quarantaine de fonctionnaires dans ce service public : « C’est une visite des services. Je vois le personnel, les bureaux et les services tels qu’ils sont… ». On reparlera donc plus tard des doléances que le préfet Naseri Paul Bea lui a immédiatement adressées après avoir accueilli son hôte. Lorsque le gouverneur Ivaha Diboua reviendra, en effet, il pourra trouver sur la table des préoccupations liées à l’entretien de l’immeuble à deux étages qui abrite la préfecture du Wouri et qui vient d’être mis en service, de la distribution du courrier de cette administration et dans la tête des travailleurs le besoin en séminaires de renforcement des capacités professionnelles…
Pour autant, le moral est bon, a confié le préfet en présentant l’administration qu’il dirige. Il existe des difficultés à gérer certains dossiers tels celui du dédommagement des futurs déguerpis du stade omnisports de Japoma, ou encore la gestion des centres d’état-civil dont la demande croît avec la démographie et l’extension de la ville qui compte six communes, autant de chefferies de premier degré, plus de 150 de deuxième degré... Après la préfecture, le gouverneur poursuit sa tournée vers les cinq sous-préfectures de l’hinterland (Douala I à V) qui contribuent à encadrer la vie des habitants du Wouri.