Selon le journal La Voix des Jeunes, un climat de frustration grandit parmi les titulaires du Doctorat/Ph.D originaires du Grand-Nord, à la suite du second recrutement spécial initié par le Chef de l'État dans les universités de Bertoua, Garoua et Ebolowa. Ces candidats dénoncent un processus jugé inéquitable et réclament une liste additive pour rectifier ce qu'ils considèrent comme des injustices dans l'attribution des postes.
Les doctorants du Grand-Nord estiment être sous-représentés parmi les recrutés, malgré leurs qualifications et les besoins en personnel académique dans les établissements concernés. Selon eux, la répartition actuelle des postes ne tient pas suffisamment compte des réalités régionales et des disparités en matière d’accès à l’enseignement supérieur.
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour demander plus de transparence et d’équité dans le processus de sélection. Certains candidats annoncent des manifestations pour faire entendre leurs revendications et exiger une révision des résultats. D’après La Voix des Jeunes, des démarches ont été entreprises auprès des autorités universitaires et du ministère de l’Enseignement supérieur afin d’obtenir une réponse favorable à leur requête.
Le recrutement spécial, annoncé comme une initiative destinée à renforcer les effectifs universitaires et à équilibrer la répartition des ressources humaines au sein du système éducatif supérieur, suscite désormais des tensions. Les doctorants du Grand-Nord attendent des réponses claires et espèrent que le gouvernement prendra en compte leurs préoccupations pour éviter une crise dans le secteur universitaire.