La scène s’est déroulée ce samedi 09 janvier 2016 aux environs de 9 heures,
Sous un climat de tension, le trafic routier est particulièrement dense. Les éléments de la brigade ter de Deido régulent la circulation. A l’origine de ce gigantesque embouteillage, un individu non identifié s’est se jeté dans le Wouri, sans aucune lettre d’information sur le motif de son suicide. Le drame s’est déroulé sous l’inattention des conducteurs de véhicules et mototaxi, et quelques usagers.
«J’étais en train de faire ma marche sportive de la semaine, quant tout à coup j’ai aperçu à distance un jeune homme. Il avait des gestes inquiétants qui amenaient à soupçonner quelque chose d’anormal en lui. Au fur et à mesure que j’avançais sur le pont, il se déshabillait. Juste le temps d’alerter les usagers, il s’est délibérément jeté dans l’eau », raconte un témoin de la scène.
D’après les informations recueillies, l’individu non identifié a effectué des va et vient pendant quelques minutes puis, il a marqué un temps d’arrêt et s’est ensuite déshabillé avant de se jeter dans le fleuve.
«J’ai juste vu un jeune homme torse-nu qui a pris la peine de braver les barrières de protection qui jonchent le pont et s’est jeté brusquement à l’eau», raconte un autre témoin. Alertés, les sapeurs pompiers se sont rendus aussitôt sur les lieux de la tragédie afin de retrouver le corps. Les recherches ont malheureusement été vaines.
Les éléments du bataillon blindé de reconnaissance étaient également en renfort sur les lieux. Après plusieurs heures d’investigation sans suite, les éléments des forces de l’ordre ont libéré les lieux, dans l’espoir d’avoir une suite les jours avenirs. «Habituellement lorsqu’un individu meurt par noyade, et qu’on ne parvienne pas à retrouver son corps aussitôt, il est préférable de patienter et de revenir sur les lieux trois jours après, car le corps submerge quelques fois», informe une source en service au bataillon blindé de reconnaissance.
Ce geste n’est pas le premier, On se souvient d’un chaudronnier qui s’était également jeté dans le même fleuve il y a sept mois. Le mystère plane toujours sur les raisons de ces suicides qui deviennent récurrents à ce même endroit.