Actualités Régionales of Saturday, 30 January 2016
Source: Le Jour
Les prix de la viande de brousse vendue dans la clandestinité n’obéissent à aucune mercuriale.
Il faut se réveiller de bonne heure pour trouver du gibier à la gare routière d’Ebolowasi 2, un espace marchand connu dans la ville pour le commerce du gibier.
Ce jeudi, 28 janvier 2016 à 6h00, des femmes arrivent. Elles sont vêtues à chaud. Vieilles robes, pullovers et pantalons, car à cette heure de la matinée du mois de janvier, il fait très froid.
Munies de paniers et de sacs, elles attendent les premiers arrivages. L’attente ne sera pas longue puisque 15 minutes plus tard, un taxibrousse se montre. Les femmes accourent. Et aussitôt que le véhicule débarque sa cargaison, elles se ruent vers des sacs de gibiers.
« Attendez ! Attendez ! », lance subitement une autre femme qui descend de la voiture. La propriétaire des sacs de gibier veut imposer la discipline. Elle est venue de la brousse pour vendre. Elle demande donc aux femmes, qui s’étaient déjà partagé les sacs de gibier, de les remettre et de patienter. Le temps de débarquer toute la cargaison du véhicule.
Les « Bayamsellam » (acheteusesrevendeuses) obtempèrent.