Prosper Nkou Mvondo a envoyé une correspondance au ministre de l’Enseignement supérieur pour lui demander de le décharger de ses responsabilités de chef de la cellule spéciale de contrôle.
Prosper Nkou Mvondo souhaite être déchargé de son poste de chef de la cellule spéciale de contrôle de l’université de Ngaoundéré. Le 23 août, l’enseignant a adressé un courrier au ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, avec en objet, « Mon remplacement au poste de chef de la cellule spéciale de contrôle ».
En substance, le maître de conférences reproche au Pr Jacques Fame Ndongo de n’avoir pas cru bon de nommer quelqu’un d’autre au poste qu’il occupe depuis 2005. « Par arrêté signé le 18 novembre 2005, j’ai été nommé chef de la cellule spéciale de contrôle à l’université de Ngaoundéré, avec rang et prérogative de directeur adjoint. Cette longévité de 12 ans à un même poste de travail est humainement et incontestablement contreproductive », introduit l’émetteur de la correspondance.
Prosper Nkou Mvondo convoque également les différends qui l’opposent à son ministre de tutelle pour justifier sa démarche. « Il y a quelques mois, vous m’avez dénoncé calomnieusement auprès du recteur de l’université de Ngaoundéré, tout en lui demandant de me traduire au conseil de discipline pour des faits qui ne relevaient que de votre imagination.
Cet acte abusif est venu dévoiler la crise de confiance qui existe entre l’autorité de tutelle que vous incarnez et ma modeste personne », dit-il. Aussi, l’enseignant estime, qu’il lui est « difficile de continuer d’occuper un poste administratif (…) attribué par une autorité avec laquelle les relations de confiance sont rompues ».
En guise de conclusion, Prosper Nkou Mvondo écrit: « Je vous demande de bien vouloir me décharger de mes fonctions de chef de la cellule spéciale de contrôle. Dans l’intérêt de l’Etat camerounais et de l’université de Ngaoundéré, j’assurerai la continuité du service public jusqu’à ce que mon remplacement soit pourvu ».