Actualités Régionales of Wednesday, 23 September 2015

Source: cameroon-info.net

Un ressortissant français retrouvé pendu à Douala

La découverte macabre de la dépouille de Jean Alfred Patrick Heinz, 58 ans, militaire français à la retraite retrouvé pendu dans la chambre de son domicile sis au quartier Bonamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5ème dans la région du Littoral a été faite le samedi 19 septembre dernier, par sa compagne.

Profitant de la sortie de sa compagne pour emmener en ballade leur fille tout juste âgée de 8 ans, le militaire français qui travaillait depuis quelques années au Cameroun pour une société de gardiennage de la cité économique aurait décidé de mettre fin à ses jours sans laisser à sa famille un quelconque mot pour justifier son acte.

La porte de sa chambre, fermée de l’intérieur et à clé, a dû être cassée par les soldats du feu qui ont procédé à l’enlèvement de la dépouille de Jean Alfred Patrick Heinz pour l’acheminer vers la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala.

Du côté de la police judiciaire à Banonjo, le quartier administratif, une enquête a été ouverte.

Le français souffrait d’une dépression nerveuse, d’après ses proches approchés par un reporter local de la radio nationale, la Crtv, qui relaie l’information dans une édition du journal des régions.

Précédents

Jean Alfred Patrick Heinz n’est pas le premier français vivant au Cameroun qui met ainsi fin de manière brutale à ses jours. Récemment au mois d’août 2015, Stéphano Zolazi, marin italien de 51 ans, avait été retrouvé pendu dans les toilettes d’une habitation au quartier Maképé dans l’arrondissement de Douala 5ème. La découverte macabre avait été faite par sa compagne mineure âgée de 20 ans.

Mais le cas de suicide le plus médiatisé d’un français au Cameroun est sans aucun doute celui de l’ancien militaire français Jacques Ajopé Dubuisson, qui remonte au mercredi 9 janvier 2013 ; le jour où son corps sans vie a été retrouvé dans sa cellule VIP à la prison centrale de New Bell devant une bouteille de coca-cola et une boîte de médicaments, d’après le régisseur de l’époque, Dieudonné Mintsang cité par nos confrères du quotidien privé Mutations aux moments des faits.

Condamné à 20 ans de prison ferme et à 30 millions d’amende à verser à la famille de sa victime, Jacques Dubuisson avait été reconnu coupable par le Tribunal de Grande instance (Tgi) du Wouri le 18 septembre 2012, de l’assassinat à l’aide d’un fusil de calibre 12 de son épouse Marie-Thérèse Ngo Badjeck dans la nuit du 29 au 30 décembre 2010, en présence de leur fils âgé de xxx ans alors qu’ils étaient attablés. La jeune victime alors pleine de vie était à l’époque employée comme responsable de la communication au sein de la compagnie aérienne nationale Camair-Co qui venait de prendre un énième nouvel envol.