Dans un communiqué radio signé mercredi, 8 septembre 2016 et qu’il demande de lire plusieurs fois, le Sous-préfet de Fotokol, un Arrondissement de la Région de l’Extrême Nord qui a connu des attaques de Boko Haram, appelle les enseignants exerçant dans cette localité à reprendre du service.
Les écoles de cette circonscription administrative avaient été fermées en 2014 suite aux attaques de la secte islamiste Boko Haram. Monsieur Mamoudou apprend que la rentrée dans les écoles primaires est effective depuis le 5 septembre, comme dans toutes les autres localités du Cameroun. Il annonce la réouverture du lycée de la ville pour le 19 septembre 2016.
Le Sous-préfet dit compter sur le retour progressif de la paix et les mesures sécuritaires envisagées dans son unité de commandement pour plus de quiétude dans les établissements scolaires. Cet appel sera-t-il effectivement entendu ? Difficile de répondre. Toujours est-il que la menace continue de planer sur les habitants de la Région de l’Extrême-Nord. Aussi, le souvenir des dernières attaques qui ont endeuillé la ville (février, novembre 2015…) pourrait démotiver ces éducateurs.