De cette maison, il ne reste plus qu’un tas de ruines. L’Œil du Sahel paru ce lundi 18 juillet 2016 rapporte qu’une maison d’habitation s’est effondrée dans la nuit du 13 au 14 juillet à Maroua, faisant quatre morts. Il s’agit de la maison du nommé Tchawtchaw. Dans le drame, le quadragénaire a perdu son épouse et ses trois enfants.
Approché par le journal, il raconte: «comme il avait plu la nuit, j'étais chez ma deuxième femme. Le matin, je suis sorti pour aller dire bonjour à l'autre femme. Quand j'ai essayé d'ouvrir la porte, je me suis rendu compte qu’il y avait résistance. Quand j'ai essayé de voir par derrière, j’ai réalisé que tout le mur s'était effondré. Et ma femme, mes trois enfants y étaient. C'est comme ça que j'ai alerté les voisins qui sont venus sortir des décombres les trois corps sans vie».
La maison était construite à base des matériaux précaires et située sur la pente d’une colline sise à Doualaré, renseigne le journal qui souligne que tout était réuni pour qu’elle s’écroule. «D'ailleurs, lorsque nous allions sous presse, la deuxième case, elle aussi, présentait des fissures», note l’auteur de l’article.
Ce drame remet donc en surface «la question des constructions anarchiques des maisons sur des zones à risques. A Maroua, les basfonds, collines, et autres montagnes sont investies au quotidien par les riverains», informe par ailleurs le journal.