D’après le quotidien La Nouvelle Expression du vendredi 17 novembre 2017, seules 7121 chambres sont disponibles pour la population estudiantine de la ville d Dschang, région de l’Ouest. Celles-ci sont regroupées au sein de 462 mini-cités, pour environ 31 000 étudiants, hormis les 370 chambres des cités universitaires construites par l’Etat. Les prix de location quant à eux, varient entre 5 000 et 85 000 FCFA. Ces données collectées au cours d’une enquête menée par l’université éponyme entre mars et avril de l’année en cours, démontrent à souhait que l’accès au logement pour les étudiants n’est pas du tout une partie de plaisir.
Ce déficit en logement est un sérieux problème, surtout que la ville a vu affluer 15 000 nouveaux étudiants, dont la plupart viendraient des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, secouées par la crise anglophone. Ainsi, au cours de la cérémonie marquant le lancement officiel de la rentrée académique 2017-2018, le recteur de l’Université de Dschang a tiré la sonnette d’alarme à ce sujet. Une situation, qui, avoue Roger Tsafack Nanfosso, est difficile tant pour les parents que pour les étudiants.
Pour tenter de pallier cette difficulté, le recteur de l’université de Dschang a invité les investisseurs du secteur immobilier à investir « sans crainte » dans la construction des mini-cités, peut-on lire dans le journal. « La demande est très forte et elle devrait s’accroître dans les prochaines années, au regard de l’attrait que constitue de plus en plus l’Université des montagnes », a-t-il indiqué.
Il faut dire que depuis trois ans à peu près, le nombre d’étudiants qui s’inscrivent à l’université de Dschang ne cesse de croître. En terme de positionnement, cette institution universitaire publique s’en tire avec le plus gros effectif, soit 30342 étudiants précisément. Il devient donc urgent de rendre plus accessible le logement de ces étudiants, en construction plusieurs autres espaces d’habitation.