Cette voie de sortie de la crise intercommunautaire entre les Mousgoum-Massa et les Arabes Choa, est proposée à travers une Déclaration signée par le président de l’Udc, Patricia Tomaïno Ndam Njoya le 18 décembre 2021.
« Mettre fin au laxisme et à l’inertie dans la gestion des conflits à l’intérieur du pays, et de prendre sa responsabilité de garantir et d’assurer la paix et la sécurité des hommes et de leurs biens dans te pays », sérénade (’Union démocratique du Cameroun aux fenêtres de l’appareil dirigeant du pays frappé par le « laxisme » et « l’inertie ». Patricia Ndam Njoya, le leader de l’Udc, poursuit en indiquant qu’il a été donné de constater que d’habitude, face aux crises, « le gouvernement de la République semble s’intéresser à la flamme qu’il essaye d’éteindre, sans donner de voir les actions concrètes pour, sérieusement considérer l’origine du feu, en vue des solutions durables ».
En deuxième lieu, l’Udc demande au pouvoir de définir de manière participative, une véritable politique de gestion des zones de pâturage, d’agriculture et d’habitation dans le pays. Sur ce point, le parti rappelle que les conflits entre éleveurs et agriculteurs, même s’ils ne débouchent pas encore à la violence à répétition comme dans l’Extrême-Nord, sont une réalité dans presque toutes les autres localités du pays et de ce fait, constituent une menace réelle à l’intégration nationale, à la paix et à la cohésion sociale dans notre pays.
« C’est devenu une préoccupation que le gouvernement a rompu incompréhensible-ment avec la politique de délimitation claire des zones agricoles et de pâturage avec surveillance du respect de ces délimitations », s’indigne Patricia Ndam Njoya. Par ailleurs, elle interpelle le pouvoir sur l’urgence impérieuse d’une décentralisation effective, une politique systématique et soutenue de planification des occupations des sols », qui suffirait pour s’engager dans la résolution définitive de ce genre de crise.
Le troisième son de cloche interpelle le gouvernement à prendre entièrement en charge, les soins des blessés, les obsèques et l’assistance des familles des victimes, la reconstruction des maisons incendiées, l’encadrement et le retour des déplacés ; (a subvention pour la relance des activités des sinistrés
Cette dernière interpellation se situe en droite ligne dans le respect de l’éthique qui préside à la démarche non violente de l’Udc, consensuelle, mettant l’Être humain au centre de toute action. Pour terminer, la patronne de cette famille politique a exhorté les protagonistes au calme, au respect de vie et des biens d’autrui. Elle a en outre transmis aux familles des victimes, les sincères condoléances et aux blessés et déplacés, « un prompt rétablissement et un retour rapide dans leurs domiciles ». Le message sera-t-il reçu à Etoudi ou à (’Administration territoriale ? That’s is the big question.