C’est du moins un pan parmi d’innombrables résultats des enquêtes situationnelles de la vulgarisation des droits de l’homme menées en milieu rural entre février et mai 2015 par l’Association International Kofi Annan et grâce à l’appui financier de NED (National Endowment for Democraty).
Ce mercredi 10 juin 2015, des participants à la conférence publique de présentation du rapport d’enquête susmentionnée, ont été impressionnés de la qualité de l’activité menée en amont par Serges Fréderic Mboumegne et son organisation pour le compte d’un sujet aussi complexe et sensible.
Dès 10 heures du matin, la salle du Conseil d’Administration de la CAPLAMI de Bafoussam était déjà pris d’assaut par des acteurs impliqués directement ou indirectement dans le processus de promotion et de vulgarisation des droits de l’homme dans la Région du soleil couchant.
Des professionnels de droits, des régisseurs de prison, des maires, des sectoriels des ministères concernés se sont joints aux responsables de l’administration centrale pour magnifier la connaissance des droits de l’homme en général et des droits des couches spécialisées (mineurs, femmes) en particulier.
Nul n’est sensé ignorer la loi, très simple de le dire. Mais, l’ignorance des droits est l’apanage d’une bonne frange de camerounais. C’est donc fort de ce constat que l’Association Kofi Annan s’est lancée sur le terrain.
Les objectifs sont entre autres de « contribuer à l’amélioration des droits des personnes vulnérables (Jeunes et femmes) en milieu carcéral ou non vivant en milieu rural dans la région de l’Ouest Cameroun, réaliser l’inventaire des droits en milieu non carcéral avec insistance sur l’écart entre l’être et le devoir être, réaliser l’inventaire des droits en milieu carcéral, analyser de manière transversale l’état de la voirie à l’Ouest Cameroun».