Le milieu messin, s’est engagé ce mardi après-midi pour trois ans avec le Sparta Prague.
«Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager avec le Sparta Prague ?
Je l’ai perçu comme un gros challenge à relever. C’est un projet ambitieux avec la volonté d’être champion cette saison et donc de disputer la Ligue des champions ensuite. Je dois prouver que je suis un joueur qui peut jouer à ce niveau-là.
Avez-vous été déçu que le FC Metz ne vous retienne pas ?
Pas forcément parce que le discours du président avait été clair pour tout le monde en fin de saison : il ne retiendrait personne en cas d’offres satisfaisantes. J’ai eu le coach aussi. Les deux parties étaient d’accord.
C’est un championnat lointain, peu connu en France : que savez-vous de ce club ?
Déjà, c’est un club très connu ici. Qui joue régulièrement la Coupe d’Europe. Et ça forcément, ça a joué dans mon esprit. Après, je me suis renseigné dès que j’ai connu leur intérêt et j’ai eu des retours positifs.
«Ça va être une saison difficile pour le FC Metz, mais je leur souhaite le meilleur»
Vous n’auriez pas préféré rester en France ?
Montpellier était intéressé. Mais ça prenait beaucoup de temps. Un coup, ça allait se faire, et puis après non… Entre temps, j’ai eu le contact avec Prague. Cela a mis simplement une semaine à se faire.
Vous avez entretenu des relations parfois conflictuelles avec le public messin, qu’en retenez-vous ?
Ils ont le droit d’être durs. La seule fois où ca s’est mal passé entre guillemets, c’était après mes propos de Lyon («Les vrais supporters ne se comportent pas comme vous avec vos banderoles de merde. On dirait qu’on est derniers de L1, vous êtes contents là ?») Je ne pouvais pas faire plus. J’ai répondu avec mes performances.
J’ai rempli mon objectif en permettant au club de monter en L1 la première année et de rester dans l’élite la seconde année. Je suis en bons termes avec tout le monde. Ça va être une saison difficile pour eux parce que pour le moment, il n’y a pas beaucoup de renforts. Mais je leur souhaite le meilleur.»