C’est une première pierre bien posée, un premier signal. Dans un entretien qu’il nous a accordé jeudi soir, Joseph Oyebog, le président fondateur de l’académie, Oyebog Tennis Academy a posé les jalons d’une éventuelle candidature à la fédération camerounaise de tennis.

Joseph Oyebog sera-t-il candidat à la fédération camerounaise de tennis ? Nous lui avons posé la question et sa langue a fourché. « Je serais peut-être candidat. Tout est possible. Si j’ai l’opportunité de gérer la fédération, je le ferais ». A répondu le président fondateur d’Oyebog Tennis Academy.

A la lecture des propos tenus par l’ancien champion du Cameroun, il est possible qu’il soit l’un des prétendants au poste de président de la Fécatennis lors d’élections qui devraient se tenir en principe en 2017.

La probabilité est d’autant plus grande qu’il a aussi annoncé les couleurs en proposant l’antidote qu’il faut pour soigner le tennis camerounais. « Je connais le tennis camerounais depuis l’âge de 10 ans. Je connais toutes les difficultés que connait le tennis camerounais, les problèmes que les jeunes rencontrent sur les plans matériel et infrastructurel.

Au sein de mon association, j’essaie depuis 17 ans d’apporter des solutions à ces problèmes à ma façon. Derrière les résultats que nous avons obtenus depuis 1999, il y a un cerveau, quelqu’un qui sait exactement ce qu’il faut faire pour sortir le tennis camerounais de la crise.

Au Cameroun, nous n’avons pas un problème de ressources humaines. Il y a beaucoup de compétences à tous les niveaux. Le problème c’est que l’on retrouve dans certains domaines des gens qui ne s’y connaissent pas. Le médecin ne peut pas faire le travail du cuisinier. Chacun doit faire ce qu’il sait faire. Les milliardaires ont géré la fédération sans laisser le moindre résultat parce qu’il ne savait pas ce qu’il fallait faire pour résoudre le problème. Il est temps que les tennismen prennent leur chose en main ». A-t-il poursuivi avant de mettre en garde les opportunistes.

« Il y a quelques revenants qui vont se lever de leurs tombes pour venir organiser les événements et bluffer les électeurs. Mais la nation connait ceux qui travaillent depuis de longues années pour le développement du tennis au Cameroun. Je ne pense pas que pour aider notre tennis, il faut forcément être président de la fédération. Tout le monde peut apporter à son niveau et à sa façon. Il faut seulement qu’il y ait une bonne fédération qui peut donner un sens à tous les efforts en définissant une bonne politique. Moi, je travaille depuis longtemps pour aider les jeunes de mon pays et je le ferais aussi longtemps que je vais exister ».