Le regard larmoyant, la mine triste, Maeva Nadia Ahetmboh vient de perdre la finale du tournoi de tennis de table, Asvutt Hope 2015. A 11 ans, cette élève au lycée bilingue de Bafoussam est triste de ne pas faire partie des pionnières de la première édition de cette compétition dédiée aux jeunes pratiquants (11-18 ans), organisée récemment à Yaoundé.
Ce sera probablement pour une prochaine fois, puisque la région du Centre, grâce à son équipe Colorix, a remporté la compétition, toutes catégories, suivie du Littoral avec son équipe Afindi poivre de Penja.
Sept équipes représentant six régions (Adamaoua, Centre, Littoral, Nord, Nord-Ouest et Ouest) ont assisté à cette première édition d’Asvutt Hope. Les matchs, organisés en équipe et en individuel, ont permis à chacun des participants de découvrir son niveau réel face aux meilleurs venus de différents coins du pays.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que ces enfants savent où ils vont. « Le tennis de table est plus exigeant et plus compliqué que ce que l’on croit. Gagner relève d’un parcours du combattant. C’est mon premier tournoi et cela m’a fait du bien d’y être », confie Collins Rogngnso, 14 ans, pongiste venu de Bamenda. Comme lui, la vingtaine de participants a ressenti la pression d’une compétition.
A travers ce premier tournoi, l’Association pour la vulgarisation du tennis de table veut permettre aux jeunes pongistes camerounais de s’accommoder de la pression des compétitions. Le Cameroun abritera en effet en 2018, la coupe du monde scolaire de tennis de table. A la maison, il faudra être prêt. Pour cela, il faut se préparer dès maintenant, chacun des jeunes pongistes en a conscience.