Les récompenses s’accumulent pour les Lionnes de Volleyball après les Jeux Olympiques 2016. Déjà classée meilleure nation d’Afrique au classement de la Fédération International de Volleyball (FIVB) publié en août 2016, le Cameroun (19e mondial), vient de faire son admission au Grand prix mondial de volleyball. La décision a été prise le 14 septembre 2016 lors du Conseil d’administration de la FIVB tenu à Lausanne en Suisse.
Pendant de la Ligue mondiale des hommes, le Grand prix mondial des femmes a été institué en 1993. C’est une compétition qui réunissait jusqu’ici les 28 meilleurs pays de volleyball dans le monde. Mais à partir de 2017, elle va voir s’affronter les 32 plus grandes nations de volleyball de la planète.
C’est une sorte de Champion’s League de volleyball. Les équipes sont réparties en trois groupes (1, 2 et 3) en fonction du classement mondial. Pour sa grande première, le Cameroun a été logé dans le groupe 3 en compagnie de l’Australie, Trinité-et-Tobago, la Hongrie, la Colombie, l’Algérie, l’Azerbaïdjan et le Mexique. Les matchs se disputent en aller et retour.
Lors de la première journée du 7 au 9 juillet 2017, Christelle Nana coéquipières iront défier les Mexicaines chez elles. Deux semaines plus tard, c’est-à-dire du 14 au 16 juillet, les Camerounaises seront les hôtes de leurs adversaires mexicaines. À l’issue de ces rencontres, les meilleurs de chaque poule vont se réunir pour une phase terminale qui devra déterminer le champion qui empochera la somme de 600 000 dollars (300 millions de FCFA environ).
C’est une grande victoire pour la Fédération Camerounaise de Volleyball. Car, les avantages sont multiples pour la sélection nationale féminine. «Il y aura des rétributions financières», souligne Julien Serge Abouem, le président de la FECAVOLLEY. En plus, ajoute-t-il, «le Cameroun rentre dans le concert des meilleures nations de volleyball dans le monde. Cela induit une plus grande compétitivité et une meilleure visibilité de notre équipe nationale», a-t-il encore expliqué.
Le Cameroun est seulement le 3e pays africain après le Kenya et l’Algérie à entrer au Grand prix mondial. «C’est le fruit du travail de la politique de refondation que nous allons continuer de mettre en œuvre», s’est vanté Serge Abouem.