Célestin Tawamba, est un chef d’entreprise camerounais diplômé de HEC et président du syndicat patronal camerounais (GICAM) depuis 2017 et d’Afrique Centrale. Il est le dirigeant de nombreuses entreprises telles que : Panzani Cameroun, Société agroalimentaire équatoriale, La Pasta ou encore la Compagnie industrielle pharmaceutique (CINPHARM). Surnommé le « patron des patrons » d’Afrique Centrale, Celestin Tawamba est présenté comme l’homme que l’on écoute le plus au Cameroun. Son combat : faire de son pays et des pays voisins des pays de plus en plus mieux classés dans le classement Doing business.
Porté à la tête de GICAM, Célestin Tawamba s’est mouillé jusqu’au cou pour redonner vie aux entreprises camerounaises. Pour y arriver, ce diplômé en économie est allé jusqu’à se mettre à dos le DG des impôts qu’il a ouvertement accusé de mépriser les opérateurs économiques dans une lettre adressée à Paul Biya. Sous son impulsion, le GICAM a produit un volumineux document de propositions sur les moyens de relance de l’économie asphyxiée sous l’effet des conséquences du coronavirus. Lors de la crise de la Covid 19 qui a frappé tout le monde, Celestin s’est illustré en faisant une vingtaine de suggestions au gouvernement camerounais afin de développer un plan de résilience de l’économie Camerounaise. Outre le DG des impots, Celestin Tawamba s’est aussi attiré l’inimitié du ministre des transports Ngannou Djoumessi. Au cours d’une rencontre entre le Mintransport et son organisation, le président du GICAM n’a pas hésité à dire à Ngannou Djoumessi ses 4 vérités au sujet l’autoroute Douala-Yaoundé. « Où est l’autoroute, monsieur le ministre ? Et comment expliquer qu’une route est faite deux à trois fois plus cher chez nous qu’ailleurs ? », a-t-il lancé au ministre.
Reconduit à la tête du GICAM, Célestin a annoncé de grands chantiers afin de continuer l’amélioration du climat des affaires des entreprises camerounaises. Il promet entre autres un dialogue public-privé, la promotion des produits made in Cameroun, la mise en place d’une réelle politique de la transformation nationale, la révision du système fiscal camerounais ou encore une transformation totale du patronat Camerounais. En 2020 il a été nommé comme personnalité économique lors de la première édition des CamerounWeb Awards.