Célébrités du Cameroun

Industry

Didier Roche Brochery

Inventeur

Didier Roche Brochery
Date de Naissance:
N/A
Lieu de Naissance:
N/A

DIDIER ROCHE BROCHERY est un inventeur camerounais. Les badges d’entreprises et des taximen, les cartes de séjour ou encore les cartes nationale d’identité sont sécurisés à vie par Didier Roche Brochery. Il dispose d’une technique qui consiste à transférer ces documents et images dans un verre. « Cela rend le document infalsifiable. Il résiste à toutes les intempéries et aux produits chimiques », explique Didier Roche Brochery.

Pour cela, l’inventeur fabrique lui-même le verre de trois millimètre d’épaisseur dans lequel sera transférer l’image, la carte ou le document. La matière première est le polyéthylène, qui, d’après, l’inventeur est disponible sur le marché. « Nous vendons le produit fini et non la machine que nous avons fabriqué », affirme-t-il. Pour lui, « si quelqu’un veut sécuriser ses documents, qu’il nous contacte. Nous pouvons ainsi transférer plus de 10 000 documents dans du verre et répondre à une forte demande ». Le millimètre cube du document à transférer dans le verre coûte un francs et il peut avoir des remises selon la quantité.

Didier Roche Brochery est un autodidacte. Il a stoppé ses études en classe de première, option génie mécanique, il y a 25 ans. «Quelqu’un comme Einstein qui a créé la bombe atomique, a échoué le bac sept fois au moins. Avant lui, Galilée qui n’avait que le CEPE a découvert que la terre tourne autour du soleil, ça lui a valu une peine de mort…», Argue-t-il. Mais ce faible parcours académique semble décidemment constituer un handicap sérieux pour ce natif de Douala, dans un pays où seuls les diplômés sont généralement écoutés et célébrés.

Depuis 2007, il a mis au point un thermonébulisateur révolutionnaire. C’est un appareil qui sert au traitement phytosanitaire, à la désinfection, la désinsectisation, la désodorisation, la décontamination, etc. La machine a été conçue pour favoriser le développement rural et l’assainissement dans son pays. «Dans les villages, ça traite le cacao, le café, des espaces des éleveurs. Au niveau de la ville, on l’utilise pour désinfecter les maisons et les espaces verts contre les moustiques, les cafards, désinfecter les regards et neutraliser tout ce qui est rampant et volant», explique l’inventeur qui se définit comme un chercheur indépendant.