Yondo Mandengue Black est un avocat camerounais, ancien bâtonnier et réputé pour son activisme politique durant les années 1990 et les villes mortes au Cameroun.
Sa vocation naît lors de visites au palais de justice à Douala. En classe de 2nde, il se rend à une plaidoirie. L'avocate de la défense est émue aux larmes et Yondo décide de devenir avocat. Un de ses arrières grands-oncles a été pendu avec Adolf Ngosso Din pour la cause du Kamerun. Il est de la famille du premier député à Douala; Ngando Black, député dont le mandat a été dissous par la loi de Charles de Gaulle. Copié dans sa manière de battre campagne par son cousin, ce dernier a aidé Paul Soppo Priso à se faire élire au point que Ngando Black a décidé de ne plus faire de politique. Ngando Black Alfred, son fils sera député sous Ahidjo.
Yondo Black est fils d'un fonctionnaire qui a des sympathies pour l'UPC. Il perd son père le 04 janvier 1960. Il fréquente le collège Vogt à Yaoundé et déjà y mène une grève pour un meilleur petit déjeuner : du pain au lait alterné avec du macabo qui étaient la préférence des élèves ewondos.
Il obtient une bourse pour faire des études de droit et être avocat. Il arrive en France en 1961. Jeune étudiant dans les années 1960, il est militant actif dans les associations estudiantines en France dont l'UNEK, avec Woungly Massanga, expulsé de France à la suite des troubles liés à la mort de Patrice Lumumba et Yondo milite aussi à la fédération panafricaine FENAF.
Il est désigné, entre autres par Jean Fochivé, comme avocat commis d'office lors du procès de l'état camerounais contre Ahidjo. Il l'est en tant que bâtonnier et plus ancien avocat francophone en formation. Procès qu'il qualifie de simulacre; la condamnation par contumas ne pouvant avoir lieu et la suspension de l'audience de 3 heures n'étant pas nécessaire.
Il est un militant actif de l’alternance politique au Cameroun pendant les années 1990 et durant les villes mortes. Il est compagnon de lutte des Ekane Anicet, Djeukam Tchameni. Il a fait la prison pour la liberté de la presse. Il prononce un discours le 11 octobre 2018 lors d'une conférence de presse chez Albert Dzongang et à la suite de l'élection présidentielle de 2018 au Cameroun. Il écrit à Paul Biya lui demandant de quitter le pouvoir.
Le 05 juin 2020, il se prononce contre une succession de gré à gré à la tête de l'état du Cameroun. Le 19 octobre 2020, il est l'invité de l'émission "La vérité en face" lors d'une longue interview télévisée.