Alors que le Zomloa fêtait son cinquante-huitième anniversaire de naissance dans les cellules du SED ce lundi, le procès de Bryan Fombor dans lequel il est coaccusé avec Ivana Essomba s'était ouvert à Yaoundé. Des sources médiatiques ont indiqué que ledit procès s'est déroulé sous haute tension au Tribunal du Yaoundé.

Pour contextualiser, l'affaire Bryan Fombor est née suite à l'assassinat tragique d'un jet-setteur camerounais de 28 ans qui porte le nom susmentionné dans la nuit du 5 juin 2020 à Yaoundé. Depuis, deux personnes sont soupçonnées d'en être les commanditaires et ces deux personnes sont Jean-Pierre Amougou Belinga et Ivana Essomba devenue depuis quelques semaines Ivana Bidjang.

« Au moment des faits, Ivana Essomba avait enregistré un direct sur Facebook pour raconter ce qui s’est passé. Elle a affirmé que Bryan Formbor était venu la voir pour lui demander de l’argent et qu’il avait été attaqué par des individus non identifiés alors qu’ils discutaient. Pris de panique, Bryan Formbor aurait démarré sa voiture et percuté la moto des agresseurs. Il aurait ensuite été rattrapé et poignardé à plusieurs reprises. Cependant, selon le rapport de la police, les dépositions des inculpés sont truffées d’incohérences et indiquent que la décision d’éliminer Bryan Formbor avait été prise longtemps à l’avance. Les enquêteurs cherchent à savoir quel secret préjudiciable le jeune jet-setteur détenait au point d’en arriver à cette extrémité » indique un confrère.

Le procès s'étant ouvert il y a deux jours au tribunal de grande instance Centre administratif de Yaoundé. Lors de cette énième l'audience sur l'assassinat de Bryan Fombor, Ivana Bidjang l'une des accusées était présente dans la salle.

D'après des sources bien introduites, le procureur de la République a aligné des moyens qui ont désillusionné le conseil de la défense. S’appuyant sur les images de la scène de crime auxquelles le public n’a pas eu droit, il a relevé avec force et détails que Bryan Boris Fombor a été victime d’un crime crapuleux savamment ourdi par les accusés.

Des moyens qui, malgré la gesticulation de la partie adverse, ont été jugés suffisants par les juges de la collégialité pour engager des poursuites judiciaires contre les mis en cause. La défense aura donc du pain sur la planche pour prouver son innocence vu les éléments qu'avancent l'accusation.