La mort du journaliste Martinez Zogo assassiné effroyablement continue de déchirer les cœurs. La population est en colère, réclamant sans cesse justice afin que les meurtriers répugnants soient attrapés et frappés par la loi en vigueur.

Au pays, il n'y a pas de jour qui passe sans qu'on ne parle de l'affaire Martinez Zogo et certains des auteurs de son assassinat qui courent toujours.
Difficile à accepter par les citoyens qui se sentent aussi en danger. Si cela a pu arriver à Martinez, ça pourrait arriver à n’importe qui aussi.

Récemment, les suspects Bruno Bidjang (journaliste de Vision 4 et proche collaborateur de Jean-Pierre Amougou Belinga), Raymond Etoundi Nsoe (beau-père de Jean-Pierre Amougou Belinga et chef de sécurité de ce dernier, également ancien commandant de la garde présidentielle) ont été relâchés après plusieurs jours de détention au Secrétariat d'État à la défense (SED).

Jean-Pierre Amougou Belinga lui, a été envoyé à la prison principale de Yaoundé. Il se trouve actuellement à Kondengui avec le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko. Ce dernier est accusé d'avoir ordonné la filature, capture et torture de Martinez Zogo.

Ce sont Justin Danwe (bras droit de Léopold Maxime Eko Eko) et ses hommes qui auraient mené l'opération sur le terrain. Ils sont aussi aux arrêts, envoyés à la prison militaire.

On retient contre le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga le chef d'accusation "complicité de torture par aide". Dans toutes les régions du pays et même au sein des membres de la diaspora, les voix s'élèvent pour que les auteurs de ce crime odieux soient punis de façon sévère, au même degré que la méchanceté avec laquelle ils ont commis le forfait.

À sa façon, Gaston Abé (Valsero) a rendu hommage à l'homme de média, directeur général de la radio Amplitude FM. Il a nommé son œuvre Qui sera le prochain ? Justice pour Martinez Zogo . Son compatriote Rémy Ngono qui vit en France depuis des années maintenant le félicite pour son initiative en ces termes ci-dessous.



« Bravo au Général Valsero pour ce message magistral accompagné d'un son sublimal. Voici un vrai artiste engagé pour la défense des droits de l'homme qui a déployé des efforts quotidiens pour que justice soit rendue à son ancien collègue Martinez Zogo », a écrit Rémy Ngono.

Mais aussi, exprime-t-il, « je suis heureux d'avoir encadré du temps où j'étais directeur général de la RTS, cette génération talentueuse qui est déjà entrée dans l'histoire. Cependant, ne chantons pas encore victoire tant que tous les commanditaires tapis dans les mouroirs et couloirs du gouvernement ne sont pas mis sous l'éteignoir ».