Une onde de choc secoue le Tribunal Militaire de Yaoundé avec la destitution du juge d’instruction Sikati Kanwo II, impliqué dans des libérations suspects liés à l’affaire Martinez Zogo. L’exposition de manœuvres douteuses au sein de la justice camerounaise jette une lumière crue sur des pratiques contestables.
Le scandale prend racine dans la tentative controversée de libération de l’un des principaux suspects, Zomloa, orchestrée par le juge Kanwo. Des révélations fracassantes ont exposé une opération clandestine financée par des milliards, corrompant journalistes, politiciens, lanceurs d’alerte et magistrats.
Cette affaire met en évidence une collusion inquiétante entre le pouvoir politique et la justice, ébranlant la confiance du public. Les appels à une enquête approfondie et à des réformes urgentes pour restaurer l’intégrité du système judiciaire résonnent avec force.
La destitution du juge soulève des interrogations sur la responsabilité individuelle, signalant des étapes cruciales à venir. L'identité des acteurs impliqués devra être dévoilée, les responsabilités établies, et des mesures disciplinaires appropriées prises.
Ce scandale révèle la fragilité de l’équilibre entre le pouvoir politique et judiciaire, soulignant l’urgence de réformes substantielles pour préserver l’impartialité de la justice. L’affaire en cours au Tribunal Militaire de Yaoundé appelle à une vigilance constante pour garantir que la justice serve véritablement le peuple camerounais, libre de toute influence politique et compromission.
Décret portant nomination de responsables au Ministère de la Défense.#PaulBiya#Cameroun pic.twitter.com/rVdtaCsQ2U
— President Paul BIYA (@PR_Paul_BIYA) December 13, 2023
