« Odieux, inqualifiable, inadmissible » ; voilà les termes utilisés par le gouvernement camerounais pour condamner l’assassinat du journaliste Martinez ZOGO. Disparu depuis le 17 janvier 2023, la dépouille de Martinez Zogo a été retrouvé mutilée en décomposition à Ebogo 3, une banlieue de Yaoundé.
Dans la foulée une enquête a été ouverte, afin d’élucider les circonstances de ce crime barbare et lâche. « Les recherches actives se poursuivent dans le cadre de l’enquête ouverte pour retrouver et traduire devant la justice les auteurs de ce crime odieux, inqualifiable et inadmissible et qui ne peut se justifier sous aucun prétexte », peut-on lire dans un communiqué signé par le Ministre Camerounais de la communication, Réné Emmanuel Sadi. Le porte-parole du gouvernement ajoute dans le communiqué que le Cameroun est un état de droit ou les libertés sont garanties y comprise celle de la pesse.
Les réactions fusent un peu partout dans le monde pour condamner cet acte qui s’apparente, à un acte terroriste. Pour l’opposant Maurice Kamto, l’assassinat de Martinez Zogo démontre que « chaque citoyen camerounais est en totale insécurité sous le régime Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir ». Alain Foka, journaliste Franco Camerounais de son côté pense que « l’assassinat du journaliste Martinez Zogo avec des méthodes de la mafia nous fait craindre que le pire soit à venir ».
Directeur Générale de la radio privée ‘’Amplitude FM’’ il était l’ animateur de l’émission quotidienne à forte audience dénommée ‘’Embouteillages’’. Martinez Zogo avait 51 ans. Les informations indiquent que le journaliste a été longuement torturé avant d’être assassiné.
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement annonce l’ouverture d’enquête sur un drame au Cameroun. Les populations rarement mises au courant des conclusions de ces investigations s’interrogent sur le sort qui sera réservé au cas Martinez Zogo.
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