Actualités of Tuesday, 28 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Affaire Zogo : après la DGRE des accusations graves sortent contre la DGSN, Mbarga Nguélé risque gros

Le chef de la police Mbarga Nguélé pas si innocent que ça dans l'affaire Martinez Zogo Le chef de la police Mbarga Nguélé pas si innocent que ça dans l'affaire Martinez Zogo

L’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo est frustrant. Il l’est davantage quand on se rend compte que des personnalités publiques ont selon toute vraisemblance eu des rôles à jouer dans cette élimination physique du journaliste.

Les noms qui reviennent avec insistance sont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, le chef de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko, son collaborateur Justin Danwe. Ils sont tous les trois (03) en prison, inculpés pour filature, enlèvement, torture et complicité de torture par aide.

D’autres personnes comme les ministres Laurent Esso et Louis-Paul Motaze ou encore le chef de la police Martin Mbarga Nguélé ne seraient pas blanches comme neige, à en croire les révélations incroyables faites par l’auteur du texte qui suit.

« Martin Mbarga Nguélé. L'assassin de Martinez Zogo. Ils ont assassiné Martinez, ce sont tous des assassins. Les membres du cartel de Yaoundé sont taillés pour fonctionner selon le même logiciel. Regardez par exemple : pour tuer Martinez, la bande à Belinga s'est servie des moyens de l'État et des organes républicains pour assouvir ses rancunes personnelles.

Ainsi, ils ont mis à contribution Léopold Maxime Eko Eko et Justin Danwe de la DGRE, sans compter que le voyou de la télévision de Nsam est parrainé depuis des lustres par le ministre des Finances Louis-Paul Motaze et le ministre de la Justice Laurent Esso. C'est ce qu'on appelle le cannibalisme institutionnel.

Ça fait quarante (40) ans que Paul Biya explique à mes frères du village que le Cameroun est une propriété privée et que "nous avons le pouvoir". Par conséquent, le pays est dirigé depuis 40 ans comme une vieille ferme familiale.

Ils ont oublié ce que "République" veut dire. C'est pour ça qu'ils peuvent vous chasser à l'entrée de Sangmélima en vous disant : "Rentrez chez vous !", sous les applaudissements de Jacques Fame Ndongo, ministre du Tribalisme supérieur.

Et c'est donc pour ça que mon autre oncle du village, Martin Mbarga Nguélé opère selon le même schéma : pour neutraliser la diaspora dissidente, il a confondu la DGSN dont il a la charge avec sa plantation de manioc privée d'EbomZout.

Il suffit donc que vous disiez que vous n'aimez pas Paul Biya pour que Martin Mbarga Nguélé se serve de la DGSN à ses fins personnelles en vous privant par exemple de passeport. En cela, il n'est en rien différent de ceux qu'on a contactés pour assassiner Martinez ; comme vous pouvez le constater, c'est exactement la même méthode. La même.

Ils sont tous des assassins. C'est un gang de malfrats moulé à la même sauce ; une horde d'individus cruels et mentalement prisonniers du moyen-âge. Et vous comprenez enfin le message de vos chers voisins qui vous disent "tente encore de venir ici au Cameroun », juste parce que vous avez réclamé justice et l'arrestation de Jack l'éventreur.

Ce n'est pas de leur faute ; je répète, c'est ce que le patron de la ferme du village enseigne à ses enfants depuis près d'un demi-siècle. Les 98% de ceux qui vous disent ça sont mes cousins (Abomo, Abessolo, Atangana, Mvondo, Mballa, Etoundi, Zang, Awono, Onambele, etc.). L'assassinat de Martinez ne fut que l'une des nombreuses applications de cette sinistre leçon.

Mais bon, vu que vous aimez les assassins, vous allez continuer à appeler Martin Mbarga Nguélé "Excellence", n'est-ce pas ? Même si son mode opératoire est parfaitement identique à celui de ce vampire de Jean-Pierre Amougou Belinga.

Au moins ça vous laisse l'espoir de voir votre carte nationale d’identité (CNI) délivrée après trois (03) ans d'attente, au lieu de huit (08) », des propos signés Claude Wilfried Ekanga.