L’armée camerounaise poursuit son combat contre les sécessionnistes dans la partie anglophone du Cameroun. Outre les nombreuses victimes recensées depuis le début de cette lutte armée, on dénombre des arrestations dans le rang des séparatistes. Souvent blessés lors des combats, ces prisonniers sont généralement envoyés à la prison de Buéa.

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C’est ainsi qu’à l’heure actuelle, on dénombre plus de 1500 personnes détenues dans cette prison centrale d'une capacité d'environ 800 places. Une source locale a confié à la rédaction de camerounweb que des anglophones blessés dans des localités touchées par des conflits y sont amenés sans soins médicaux. Ces prisonniers, malgré leur état sanitaire inquiétant, sont confrontés aux défis liés à la surpopulation carcérale.

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Cette situation risque de ne pas s’améliorer du jour au lendemain. Avec la radicalisation des positions des deux camps (gouvernement et sécessionnistes) la situation s’aggrave de jour en jour sur le terrain. Plusieurs civiles, pris entre-deux feux se sont réfugiés certains dans les forêts, d’autres au Nigéria voisin craignant les représailles de l’armée camerounaise.

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Plusieurs acteurs politiques, y compris des représentations diplomatiques, ont appelé les deux parties au dialogue en vue d’une solution apaisée et consensuelle à la crise que traversent les deux régions anglophone depuis près de deux ans. En réponse, le gouvernement, sur instruction de Paul Biya, a mis en place un plan d’urgence humanitaire qui a pour but d’apporter des solutions aux problèmes liés au sous-développement de ces régions.