Le ministère de la défense a rendu public le bilan officiel d’une rude bataille qui a opposé les terroristes sécessionnistes aux forces de défense et de sécurité dans la ville de Wum, chef-lieu du département de la Menchum, Région du Nord-Ouest.

En dehors du terrain, l’armée camerounaise et les activistes de la crise anglophones se livrent aussi à une guerre des chiffres.

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Les deux camps reconnaissent que la Brigade de gendarmerie de Zoa, dans l’arrondissement de WUM, Chef-lieu du département de la Menchum, Région du Nord-Ouest, a été dans la matinée du vendredi 24 aout 2018, la cible d’une attaque des sécessionnistes qui revendiquent l’indépendance du Nord-Ouest et Sud-Ouest, les deux Régions anglophones du Cameroun.

Selon les activistes de la crise anglophone, les 09 gendarmes et le Commandant de Brigade qui s’y trouvaient ont tous péri après une rude bataille au cours de laquelle les hommes en tenue se sont retrouvés sans munitions.

Ce bilan et les allégations diffusés sur les réseaux sociaux par les pro sécessionnistes sont démentis par le ministère de la défense qui a publié à son tour un bilan officiel de deux gendarmes tués et un total de 21 sécessionnistes abattus.

« Un Fake news de plus circule dans les réseaux avec pour objectif de désinformer l'opinion et de saper le moral des hommes, faisant état de ce que suite à l'attaque par les terroristes sécessionnistes de la Brigade de Zoa (Compagnie de Wum dans le Nord-Ouest), 9 gendarmes seraient tombés, le Commandant de brigade y compris. Ce Fake news poursuit, en faisant connaître que ces gendarmes sont tombés faute de munitions et de renfort. Je vous rétablis la vérité en vous disant qu'effectivement il y a eu une attaque de cette brigade où 2 vaillants gendarmes sont tombés les armes à la main, et que malgré le nombre élevé d'assaillants, 12 sécessionnistes ont été neutralisés, plusieurs blessés ont pris la fuite et plusieurs armes et munitions ont été saisies. Une opération de sanctuarisation de la zone est en cours, et au cours d'un accrochage à Bafmen, 9 autres terroristes ont été neutralisés. Par ailleurs, la Haute hiérarchie ne lésine pas sur les moyens et a pris toutes les mesures idoines pour optimiser le rendement des hommes sur le terrain.» affirme le Colonel Didier Badjeck, Chef de la Division Communication au Ministère de la défense.

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48 heures après cette attaque meurtrière dans la Région du Nord-Ouest, les séparatistes ont lancé dans la matinée de ce dimanche 26 août 2018, une autre offensive contre l’armée dans l’arrondissement de Tombel, département du Koupe-Manengouba, Région du Sud-Ouest.

« Les militaires et gendarmes du Peloton 804 de Tombel qui gardent le Pont reliant Ebonji à Etam, ont été attaqués par des sécessionnistes. La riposte de l’armée s’est achevée par la mort de sept terroristes et la récupération de leurs armes et des munitions » indique une source sécuritaire sur place.