Après le verdit du tribunal militaire et la détention provisoire prononcée par le commissaire du gouvernement contre les présumés suspects de l'assassinat de Martinez Zogo, Conrad D. a pris sa plume et s'est laissé émouvoir en écrivant ces quelques lignes au journaliste défunt. Lecture.
« Martinez la tristesse et la colère profondes que les citoyens camerounais de tout le pays ressentirez le jour qu'ils ont appris ton assassinat étaient dirigées autant vers le fait que cet assassinat sauvage avait été causée par ennemi visible, qui ont attaqué le Cameroun dans son cœur culturel et économique, que sur la nature arbitraire, aveugle et sans pitié de tels actes.
Bien que de nombreuses voix s'élèvent en dénonçant la responsabilité du Gouvernement dans ce meurtre, à cause du comportement de la justice camerounaise qui faisait la sourde oreille de ne pas tenir en compte les dénonciations de détournement des fonds publics de la ligne 94, 65 ect..
Des surfacturations exagérées, les émotions extremes de tristesse furent vécues de façon commune par un grand nombre de personnes, malgré leurs clivages divers politiques, culturels, tribaux, et sociaux.
Tous ressentirez la même tristesse, et le même besoin d'unification au sein d'une communauté émotionnelle. Nous restons continuez avec le combat. »
Conrad D.