La presse a manifestement été manipulée dans l'affaire Martinez Zogo. Le jeudi et vendredi 02 et 03 février 2023, des informations ont circulé faisant état d'une convocation et de l'interpellation de Jean-Pierre Amougou Belinga.
Il s'est avéré ensuite que c'était faux et que c'était de la manipulation. D'ailleurs, le journal satirique Popoli a présenté son mea culpa à Jean-Pierre Amougou Belinga et à ses lecteurs pour cette naïveté dans l'affaire.
Mais un rebondissement a eu lieu dans l'affaire. A en croire 237online, Jean-Pierre Amougou a été auditionné la nuit du jeudi à vendredi mais a été relâché ensuite pour qu'il rentre chez lui. Toujours d'après le confrère, le Pdg de l'Anecdote a été celui qui se cache derrière la manipulation de l'opinion sur cette affaire. Lecture.
« La presse s’est complètement plantée sur le feuilleton relatif au passage du Zoomloa, au secrétariat d’État à la Défense chargé de la gendarmerie ( SED), dans le cadres des enquêtes ordonnées par le chef de l’État, dans le cadre de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Pourquoi les journalistes, y compris Canal 2, et autres lanceurs d’alerte, se sont tous plantés dans l’affaire de l’audition du Zoomloa ? Ils sont de bonne foi, mais naïfs, oubliant le penchant essentiellement manipulateur du Zoomloa, un homme qui pendant 10 ans, a terrorisé ministres, directeurs généraux, hauts responsables de l’administration et ambassadeurs, leur faisant croire que » je rendrai compte au chef de l’État ». C’est par cette entame, que des sources nous révèlent des choses sur la discrète, mais chaude nuit du Zoomloa des Zoomloa, dans les locaux du Sed à Yaoundé la capitale politique du Cameroun.
Une très haute autorité judiciaire confirme la présence du Zoomloa dans les locaux du secrétariat d’État à la Défense chargé de la gendarmerie, dans la nuit du vendredi 02 février 2023. Selon cette très haute autorité judiciaire, Zoomloa des Zoomloa a bel et bien été auditionné au Sed, et est retourné chez lui à quatre heures du matin au quartier Complexe Beac à Yaoundé, après une intervention du palais. Selon nos sources, il s’y est rendu de lui-même, sur simple convocation, sans aucune spectacularisation, et est entré sans tambour ni battant, et auditionné, avant d’être relaxé à quatre heures du matin. « Lui et sa coterie ont dérouté une presse trop naïve et paresseuse, à cause du fait qu’il s’est retrouvé chez lui à 4 heures du matin, et donc que tout le monde pouvait donc le voir dès 10 heures à son réveil. C’est facile à comprendre : si vous êtes appelé au commissariat à 22 heures, et êtes libéré à quatre heures du matin, on ne saura même pas que vous étiez en garde-à-vue. C’est comme un homme qui découche, et rentre très tôt chez lui à quatre heures du matin », nous rapporte notre source qui ajoute qu’il y a une différence entre une arrestation et une convocation. » le Zoomloa a été invité à se présenter à la gendarmerie comme le journaliste Xavier Messe. Il ne s’agissait pas d’une arrestation. L’histoire sur le cortège des voitures du BIR, est une invention du Zoomloa lui-même, pour liguer l’opinion contre Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République. La colère du Zoomloa, est de voir l’enquête confiée à Ngoh Ngoh, plutôt qu’à Laurent Esso le ministre d’État de la Justice son ami, et avec qui il est d’ailleurs en profil WhatsApp depuis deux ans », nous confie une source très introduite.
Selon une très haute autorité judiciaire, le Zoomloa a bel et bien été auditionné au Sed dans la nuit de vendredi à samedi, et est retourné chez lui à quatre heures du matin, sur une intervention venant du palais présidentiel. Et selon nos informations, il est étroitement surveillé, et sera convoqué chaque fois que cela sera nécessaire. Selon notre source, il n’y a pour le moment, aucune nécessité à procéder à son arrestation. Nos sources sont donc péremptoires : selon elles, c’est le Zoomloa lui-même qui est l’initiateur des fakes news le concernant, sur cette affaire de l’assassinat crapuleux de Martinez Zogo où il n’est pourtant pas encore inculpé, mais étonne et détonne plutôt par une curieuse agitation de sa corterie, avec de nombreux journalistes et activistes des réseaux sociaux, sans aucune pudeur pour un homme tué avec une cruauté inadmissible même pour son pire ennemi. Les jours à venir seront très déterminants, et permettront de voir plus clair dans cette affaire. »