Tous les faits et gestes du gouvernement et de ses institutions sont scrutés par les différents observateurs de la scène sociopolitique depuis la découverte du corps sans vie et en état de décomposition avancée du journaliste d’investigation Martinez Zogo.
La Cameroon Radio Television (CRTV) qui est le média public a parlé de cet évènement funeste qui choque l’opinion publique nationale et internationale.
Mais elle ne l’a pas fait comme le voudraient beaucoup de gens qui ne ratent aucun épisode de ce feuilleton triste depuis le début.
La chaîne de télévision CRTV très suivie par tous et toutes sur le territoire tenterait de noyer le poisson selon les esprits les plus critiques.
Cette stratégie qui consiste à ne pas aborder le sujet difficile dans toute sa dimension ou le dissimuler sous un monceau de détails serait destinée à détourner l’attention des téléspectateurs sur les vrais auteurs du crime, selon le web journaliste Michel Biem Tong.
L’homme en exil a fait un post dans la journée du mardi le 24 janvier 2023 dans lequel il écrit : « Assassinat de Martinez Zogo : le gouvernement, à travers la CRTV, veut enterrer l’affaire.
Adèle Mballa Atangana, la Jezabel de la Pravda camerounaise, la CRTV, dans son éditorial "Micro-majeur", a livré la version du pouvoir diabolique et dictatorial de Yaoundé, dont les suppôts sont les commanditaires de l’assassinat de Martinez Zogo.
A travers son "microbe majeur" emprunt d’un cynisme débile et puant, Mballa Atangana la bamiphobe attitrée semble dire à ceux qui réclament justice et ont de bonnes raisons de connaître les commanditaires de ce crime crapuleux :
- de laisser la justice faire son travail
- de laisser l’âme du disparu reposer en paix
- que Martinez Zogo était un maître-chanteur adepte du lynchage médiatique, de l’insulte et de l’invective et ne mérite donc pas qu’on s’apitoie sur son sort
- que la profession de journaliste au Cameroun mérite d’être débarrassée des mauvais grains comme lui
- Qu’ils font de la récupération, qu’ils se taisent et attendent les conclusions de l’enquête
Pas besoin de se munir de lunettes spéciales pour voir en ce "microbe majeur" une volonté pour le gouvernement camerounais de taire toute la mobilisation autour de cette affaire et à la longue de jeter ce dossier dans les tiroirs de l’oubli. Triste ».