Alors que tout le Cameroun est tenu en haleine par les enquêtes sur la mort de Martinez Zogo. D'autres actualités qui se déroulent parallèlement à cette enquête choquent également. En effet, craignant pour leur vie, des populations de Mfou saisissent le le Ministre Gaston Eloundou Essomba. Voici en dessous leur correspondance.
« Monsieur le Ministre,
Je viens très respectueusement auprès de votre haute bienveillance exprimer mon mécontentement et signifier mon opposition à la délivrance de l'autorisation de déversement des eaux usées au profit de l'industrie FIPCAM basée à Mfou.
Les populations des villages riverains à cette industrie vivent de l'agriculture, pêche, chasse et consomment l'eau des ruisseaux et des puits qui, contient naturellement les sels minéraux nécessaires à la santé. Cette opposition se base sur les conséquences que ces déversements des eaux usées auront sur l'équilibre écologique, le cadre et la qualité de vie des populations ainsi que sur leur environnement : l'invasion des eaux par de nouvelles espèces vivantes (laitue aquatique), la destruction de la faune et la flore aquatique entraînant l'appauvrissement des eaux en ressources halieutiques, le changement climatique indissociable de l'érosion de la biodiversité, les maladies hydriques, les problèmes respiratoires et même le cancer, la perte d'éléments nutritifs du sol, ce qui le rend impropre à l'agriculture.
Cette opposition a pour but de contribuer au mieux vivre et assurer la pérennité de l'humanité et de la planète. Si vous et moi aimons tous le Cameroun, aucune décision ne devrait être prise en faveur de la délivrance de l'autorisation de déversement des eaux usées au profit de l'industrie FIPCAM. Il serait plutôt louable d'obliger cette grande industrie italienne d'installer une petite unité de traitement de ses eaux usées à l'intérieur de son entreprise pour une réutilisation à son propre usage.
Dans l'attente de la manifestation de votre patriotisme, veuillez agréer Monsieur le Ministre, l'expression de ma parfaite reconnaissance.
AMOUGOU NNA Sosthéne ».