Il est évident que plus les jours défilent, plus les enquêteurs se rapprochent de la vérité dans l’affaire de l’assassinat de l’homme de média Martinez Zogo, animateur de l’émission "Embouteillages" et directeur général de la radio Amplitude FM.

Des hommes sont placés en garde en vue au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) depuis plusieurs jours maintenant. Ils ont été auditionnés et attendent que le commissaire du gouvernement ait un complément d’enquête.

L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et les autres suspects qui ont été interpellées dans la vague d’arrestation, savent qu’ils sont mal partis.

Et ce n’est pas la nouvelle information donnée par le lanceur d’alerte Paul Chouta qui va rassurer l’entourage de ces personnes. Au contraire, les soutiens du milliardaire peuvent tenir leur tête entre les deux mains.

Selon le journaliste, « les enquêteurs font visionner le film de l'assassinat de Martinez Zogo aux suspects. Les carottes sont cuites », a écrit Paul Chouta qui est très proche de ce dossier depuis qu’il a été ouvert. Il est dans le feu de l’action, ce qui lui permet de garantir que la situation est très grave et que les suspects finiront par faire un tour à la prison.

D’après les informations que nous avons, Jean-Pierre Amougou Belinga et Cie « sont actuellement devant les éléments scellés pour visualiser le film ». Par ailleurs, on parle même des vêtements que le propriétaire de Vision 4 portait le jour du forfait. Ils ont aussi été scellés.

Une autre source nous apprend qu’aujourd’hui, « c’est une journée cinéma au SED. Les enquêteurs visionnent et écoutent les enregistrements sur le serveur récupéré chez Jean-Pierre Amougou Belinga ».

L’opinion publique attend impatiemment de savoir ce qui est contenu sur ce fameux serveur. Est-ce que les assassins de Martinez Zogo ont-ils eu l’audace de filmer des scènes qui les incrimineraient ou feraient plonger les commanditaires ? Nous le saurons bien assez tôt.

Justin Danwe le chef commando a déjà confié aux enquêteurs que lui-même et ses hommes obéissait aux ordres de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga qui leur a demandé de finir le travail après avoir reçu un appel téléphonique avec le ministre de la Justice Laurent Esso, Garde des sceaux.

Lentement mais surement, on se rapproche du dénouement. Notre source nous confirme que « les enquêtes n'ont jamais repris à zéro. Le commissaire du gouvernement avait renvoyé le dossier pour compléter cinq (05) points dans un délai de dix (10) jours ».