Actualités of Thursday, 6 June 2024

Source: www.camerounweb.com

Breaking news : la mafia qui prépare le renversement de Biya est démasqué, les noms font peur

Tout devient clair maintenant Tout devient clair maintenant

Les révélations commencent par tomber. Dont celle-ci de Boris Bertolt dans laquelle le lanceur d’alerte dit ouvertement que la bataille Ferdinand Ngoh Ngoh - Samuel Eto'o Fils est un règlement de compte au sein d’une mafia au cœur de l’État qui préparait le renversement de Paul Biya. Lecture !

Le premier responsable de tout le cafouillage auquel nous assistons. Toute cette humiliation du Cameroun. Toute cette défiance à l’encontre des institutions. Ce chaos dans le monde du football. Cette rébellion organisée au cœur du système Biya, ce n’est pas le ministre des Sports, Kombi Mouelle qui lui-même a subi les humiliations de ce clan pendant des mois, mais plutôt le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Cet individu animé par la boulimie du pouvoir a abusé de la délégation permanente de signature à lui octroyée par le chef de l’État pour faire avancer son agenda politique, ses ambitions politiques, sa stratégie d’élimination de ses adversaires politiques et se constituer un groupement d’acteurs politiques, économiques, scientifiques, sécuritaires et autres qui travaillent à temps plein sur son projet.

Il a donc dévoyé sa fonction et le pouvoir que lui octroyait sa position au service de sa propre ambition politique. Samuel Eto'o Fils aujourd’hui en porte à faux avec l’homme à punk a fait partie de cette organisation. Y compris son principal soutien aujourd’hui le directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, Oswald Baboke. Et celui qu’il appelle « papa », le ministre Philippe Mbarga Mboa, lui également un très grand ami de l’homme à punk.

Aucun président de fédération dans l’histoire du Cameroun n’a bénéficié autant de passe-droits que Samuel Eto'o Fils. Et pourquoi, parce qu’il roulait comme on dit trivialement à fond la caisse pour Ferdinand Ngoh Ngoh. Tenez un petit rappel. Quand unilatéralement Samuel Eto'o Fils a décidé de chasser António Conceição en violation du contrat. Il a proposé Rigobert Song Bahanag sans diplôme d’entraineur professionnel contre l’avis du ministre des Sports, Narcisse Kombi Mouelle. Ferdinand Ngoh Ngoh a instruit à Kombi Mouelle de recruter Rigobert Song et l’ensemble du staff technique proposé par Samuel Eto'o Fils. Mouelle Kombi s’est exécuté. Samuel Eto'o Fils était content. Résultat des courses, l’État doit payer plus d’un milliard de francs CFA à Conceição.

Quand unilatéralement Samuel Eto'o Fils décide de chasser l’équipementier Le Coq Sportif pour ramener une société écran One All Sports que personne ne connaît. C’est évident que c’était un acte de criminalité financière. Contre l’avis du ministre des Sports Narcisse Kombi Mouelle, Ferdinand Ngoh Ngoh a validé la rupture du contrat par la Fecafoot sans consultation du ministre des Sports. Eto’o était content. Résultat des courses : Le Coq Sportif réclame plus de 10 milliards de francs CFA à l’État.

Quand Samuel Eto'o Fils décide de faire un prêt de 2,7 milliards de francs CFA au gouvernement pour le Qatar alors que l’État a déjà mis à sa disposition gratuitement plus de 4 milliards de francs CFA, le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze s’y oppose. Samuel Eto'o Fils passe par son « grand frère » Ferdinand Ngoh Ngoh qui va convaincre le chef de l’État d’accorder ce prêt. Inédit dans l’histoire du Cameroun. Le même Ferdinand Ngoh Ngoh va écrire au ministre des Finances pour lui dire que sous hautes instructions, il doit remettre 2,7 milliards de francs CFA à Samuel Eto'o Fils. L’argent est débloqué. Samuel Eto'o Fils est content. Résultat des courses : Samuel Eto'o Fils n’a jamais remboursé les 2,7 milliards de francs CFA.

Dans ces circonstances, penser que la guerre qui oppose Samuel Eto'o Fils à Ferdinand Ngoh Ngoh tourne autour du football, c’est faire preuve de naïveté politique. Croire que ce qui se joue actuellement oppose simplement Kombi Mouelle à Samuel Eto'o Fils, c’est de l’inculture politique.

D’où vient cette fracture au sein du clan. Personne ne veut parler. Même pas Samuel Eto'o Fils. Mais un indice, l’échec du plan dans l’affaire Martinez Zogo dans laquelle les amis d’hier avaient projeté de faire arrêter tous leurs ennemis politiques en leur faisant porter le chapeau d’un crime qu’ils ne connaissaient ni d’Adam ni d’Eve, et qui aujourd’hui, révèle l’implication active de l’homme à la punk et l’ensemble de ses proches, y compris ceux avec qui il se dispute aujourd’hui le ballon curieusement devenu affaire politique.

L’objectif de l’élimination des adversaires politiques était d’asseoir définitivement leur mainmise sur l’État. Mais cela ne s’est pas produit. Et le temps a usé l’alliance.

Dès lors ce à quoi nous assistons, c’est une organisation mafieuse qui était engagée dans un projet de prise de contrôle de l’État et des institutions y compris le renversement de leur chef qui s’est fissurée. En français facile, nous sommes simplement face à un règlement de compte au sein d’une cosa nostra qui n’a rien à voir avec le football. Et Samuel Eto'o Fils le sait mieux que quiconque ayant lui-même été un maillon essentiel du plan.