• La police traque les assassins du soldat Achille Mvogo

• Une personne est arrêtée à Buea

• Il s’agit de celui qui extrait la dépouille de la petite Caroline

La vie reprend peu à peu à Buea après les scènes horribles de l’assassinat de la petite Caroline et du soldat Achille Mvogo. Si du côté des familles éplorées l’heure est au deuil, la police elle, traque tous ceux qui ont participé à l’assassinat du gendarme Achille Mvogo. Selon les informations, le jeune homme qui a transporté la dépouille de la petite Caroline pour effectuer une parade dans la ville de Buea est actuellement arrêté et placé en détention.
« Arrestation à Buea du jeune homme qui exhibait le corps de Caro Louisa. Lui c'est le jeune homme qui a extrait le corps de la petite Caro Louisa du véhicule dans lequel elle a reçu une balle par inadvertance. Il est celui qui exhibait le corps ensanglanté de la pauvre Caro Louisa, criant à la vengeance », indique la source.

Parmi les personnes susceptibles d’être interpellées dans le cadre de cette affaire, figurent un élève en tenue scolaire et une jeune dame qui ont jeté de grosses pierres sur le gendarme pour l’abattre. Les nombreuses vidéos de l’agression de l’homme en tenue font encore le tour des réseaux sociaux.

La famille de Caroline pardonne tout

Les proches de la petite Caroline décédée le 14 octobre à Buea s’abstiennent de juger le soldat Achille Mvogo qui a appuyé sur la gâchette et occasionné la mort de leur fille. Lizette, la mère de Louise a été adoptée toute petite par la mère de Lova Nyemb Bassong. Elle a quitté cette maison familiale quand elle s’est mariée avec le père de Caroline qui vit aux Etats Unis d’Amérique. Le jour du drame, c’est dans cette famille adoptive qu’elle a trouvé refuge. Sa sœur Lova Nyemb Bassong est pleine de compassion pour le soldat qui a tué sa nièce. Elle est convaincue que le militaire Mvogo n’avait pas programmé un assassinat ce jour-là.

« Vrai ou pas, je suis prête à parier que lorsqu’il sortait de chez lui ce jeudi matin, il ne s’était mis en tête qu’il irait tuer une gamine de 4 ans. Par conséquent malgré ma douleur pour ma fille, je n’arrive pas à lui en vouloir. Je ne me réjouis pas de son décès, j’en pleure aussi d’où ma deuxième bougie en photo », explique-t-elle.

Le se rappelle des propos tenu par le gendarme et son chef juste après la commission du forfait. « Pour ce qui est de l’homme en tenue, j’ai appris à ne pas juger les gens, qui plus est les défunts. Je laisse ce soin à Dieu en qui je crois. Ce que je devrais préciser cependant c’est que son supérieur lui aurait demandé après coup « qu’est-ce que tu as fait ? » Ce à quoi il a répondu «je voulais tirer sur les roues. » , rapporte-t-elle.