La rédaction de Camerounweb vous informait ce matin que les Ambazoniens ont instauré des villes mortes de 2 semaines et ouvert le feu ce matin sur des personnes ne les respectant pas.
Plus précisément, les habitants des Miles 17, 14 et 16 et de tous les autres quartiers de Buea ont été réveillés par de violents coups de feu, les plongeant dans une peur sans fin.
« Les quartiers Mile 14 et 17 ont été pris d'assaut par les ambazoniens ce matin, qui avaient interdit toute présence hors de la maison pour les 14 prochains jours. Des coups de feu ont eu lieu et au moins une personne a été grièvement blessée », indiquait N'zui Manto.
L'on apprend du confrère Mimi Mefo Info, qu'une personne aurait été grièvement blessée à la suite des tirs nourris d'aujourd'hui à Buea, dans la région du sud-ouest du Cameroun.
Le confrère révèle que ce dernier était dans une véhicule bien arrosé par les balles des séparatistes. Le propriétaire de la voiture serait dans un état critique à l'hôpital, après avoir été la cible de balles et laissé des tâches de sang.
Bain de sang au Sud-Ouest : six civils morts dans une tragique attaque perpétrée par des présumés séparatistes
La vidéo du drame fait froid dans le dos. Au moins six personnes ont péri et de nombreuses autres grièvement blessées après que des séparatistes présumés ont ouvert le feu sur un bus appartenant à l'agence 'Golden Express' hier soir.
Le bus de transport interurbain venant de Douala la capitale économique et se rendant à Kumba.
Le bilan est intenable et fait état de six morts et huit blessés d'après Rfi et Ouest France. Ce n'est pas la première fois que des civils sont attaqués sur ce tronçon de route depuis que la crise anglophone a dégénéré en conflit armé en 2017.
Selon les témoignages relayés par nos confrères, un responsable du syndicat des transports a confié que le bus a été visé par des tirs aux alentours de la localité d’Ekona.
Selon Ouest France, le directeur du principal hôpital de Buea Martin Mokaka a déclaré que six corps sans vie et huit blessés ont été conduits dans sa formation sanitaire.
Cette attaque survient un jour après la rentrée scolaire sur l’étendue du territoire camerounais. Les combattants séparatistes avaient précédemment déclaré un confinement, au milieu de la reprise scolaire sur tout le territoire national.
Sous l’encadrement des forces régulières, des établissements scolaires ont ouvert leurs portes depuis lundi 5 septembre dans le Sud-Ouest révèle le Journal du Cameroun. Dans le Nord-Ouest, certains établissements situés dans les centres urbains ont repris les classes, selon la radio d’Etat Crtv.