Journée fatidique pour Jean Pierre Amougou Belinga et ses co-accusés. Ils ont été conduits au Tribunal militaire ce jeudi nuit pour la suite de l'enquête ouverte dans le cadre de l'assassinat du journaliste d'investigation Martinez Zogo.

L'attente devient très longue au tribunal militaire où on peut observer une forte affluence. Plusieurs véhicules de l'armée ont été déployés sir les lieux. Déjà, une centaine de personnes attendent la décision du commissaire du gouvernement.

Plus tôt dans la journée, nous avions appris qu'un puissant juge du tribunal militaire s'activait pour la libération de Jean Pierre Amougou Belinga et Cie.

Nos journalistes déployés sur les lieux du tribunal militaire rapportent que le dispositif sécuritaire ne fait que se renforcer. « Ce n'est pas bon pour les suspects », indique notre source.

Pour l'heure, le suspense dure davantage mais on apprend aux dernières nouvelles que les co-accusés sont reconduits au Secrétariat d'État à la Défense.

« Les deux cars qui ont transporté les suspects y sont garés en position de départ, comme pour dire qu'ils sont prêts à transporter les suspects soit pour la prison soit pour le SED », confiait notre source. « Au regard de ce schéma, seules deux hypothèses sont possibles. Soit on les met sous mandat de dépôt (c'est-à-dire qu'ils vont en prison, soit ils retournent au SED pour une nouvelle complément d'enquête », apprend on.

« Quelque chose de louche se trame. Le retour au Sed n'est pas Jusqu'ici motivé. Il est 02h09 ici au tribunal militaire au moment où le dispositif se met en place avec une force présence des hommes en tenue. On peut lire sur le visage de certains avocats et proches des suspects une déception et des pleurs. Il y a eu une ambiance tendue durant quelques minutes », indique notre source sur les lieux.