Le Sérail est en ébullition concernant l'affaire de mandat d'emmener de Ferdinand Ngoh Ngoh délivrée par la présidente du Tribunal Criminel Spécial (TCS) Annie Noëlle Bahounoui Batende.
Pour le confrère Repères, c'est une procédure inique, voire sadique, qui viole toutes les règles qui gouvernent les pratiques judiciaires au Cameroun, notamment le secret des actions judiciaires et surtout l’obligation qui incombe aux chefs des départements ministériels de rendre compte dans des affaires d’importance au Président de la République auquel incombe l’orientation de la politique de la Nation et la préservation de l’ordre public, s’il fallait s’en tenir aux prescriptions des textes réglementaires régulant le travail gouvernemental.
Mais le mandat d'emmener du ministre d’Etat, Secrétaire d'Etat de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh a été suspendu contre toute attente par une instruction du Chef de l'Etat, Paul Biya au ministre de la Justice Laurent Esso.
Mais ce que beaucoup de savent c'est le rôle joué par la première dame Chantal Biya très proche du ministre d’Etat, Secrétaire d'Etat de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, dans cette affaire pour suspendre les procédures enclenchées contre ce dernier.
La Première Dame militerait pour Ngoh Ngoh. D'après Gaston Abé (Valséro) qui cite des bruts des couloirs d'Etoudi, Chantal Biya, la Première dame se serait même opposée à son époux le chef de l'Etat, pour que Ferdinand Ngoh Ngoh ne soit pas auditionné.
« Un nouvel acteur fait sont entré : Chantal Biya. Elle dit a Paul Biya que si quelqu'un touche Ferdinand Ngoh Ngoh, elle quitte le mariage et fait chambre à part » indique Gaston Abé (Valséro) dans la vidéo en dessous qui vous permettra de comprendre les contours de l'entrée en scène de Chantal Biya.