Calixthe Beyala est reconnue comme une personne qui ne ferme pas sa bouche ou qui n’arrête pas d’écrire sur les réseaux sociaux ce qu’elle pense. La romancière monte régulièrement au créneau dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Arsène Mbani Salomon Zogo dit Martinez.
Sa témérité à toujours parler a donné lieu à des représailles venant du clan de l’homme d’affaires inculpé Jean-Pierre Amougou Belinga. Calixthe Beyala a déjà alerté un nombre incalculable de fois qu’elle est victime d’une campagne de harcèlement et de chantage.
Sa vie privée ou amoureuse serait connue par des individus qui essaient de la divulguer pour lui porter préjudice. On évoque même la disponibilité d’une sextape de Calixthe Beyala avec un homme vivant au Cameroun et avec lequel elle a eu une liaison.
Mais qui se cache derrière ces manœuvres, c’est la question à laquelle tout le monde veut avoir une réponse. Calixthe Beyala croit avoir trouvé la personne. Ce serait effectivement le collaborateur direct de Jean-Pierre Amougou Belinga, le directeur du groupe de presse L’Anecdote Bruno Bidjang.
Calixthe Beyala a posté ces dernières heures un message qui dit : « Avant de faire en sorte que quelqu'un sorte de votre vie, assurez-vous au préalable que vous n'aurez pas à le regretter ».
Aussi, elle a fait savoir que « je dois donc les fausses histoires Facebook au jeune Bruno Bidjang de Jean-Pierre Amougou Belinga ? Qu'un gamin d'à peine trente (30) ans soit mêlé à des meurtres est réellement désolant. Vivement qu'il se ressaisisse. Des bises à tous ».
L’écrivaine Calixthe Beyala est convaincue que c’est Jean-Pierre Amougou Belinga qui a fait tuer Martinez Zogo : « Pour nous distraire, les avocats de Jean-Pierre Amougou Belinga disent que le corps mutilé de Martinez Zogo que tout le monde a reconnu n'est pas le sien. Que le célèbre journaliste assassiné par leur client danse la samba au Brésil. Non mais, je rêve ».
À propos de sa vie privée justement, Calixthe Beyala en a donné des détails il y a quelques jours : « Phantasmes amoureux, chantage et discours éculé du coup d'État. Mettons que j'ai toujours aimé les hommes de mon niveau ; il n'y a que chez les Camerounais que les pourritures se pointent sur Facebook pour raconter que j'en serais amoureuse ».
En effet, « ces hommes font pitié car un homme qu'une femme aime n'a nullement besoin de le clamer. Il vit sa chose. Drucker n'a jamais eu à dire que je l'aimais, c'était une évidence ; celui du Cameroun non plus. Il n'y a que les pauvres bougres des réseaux sociaux qui se mentent à eux-mêmes. Je ne vais pas aimer un homme qui est incapable de s'offrir son petit déjeuner », confie Calixthe Beyala.
La Camerounaise sort aussi que « d'ailleurs personne ne croit à leurs élucubrations. Peut-être cherchent-ils le soutien des grands de notre petit monde qui ont été avec moi ? Mais ils n'auront rien. Les chantages de Facebook sont maintenant connus des personnalités ; les mensonges aussi. On est solidaires. Pour mes amoureux imaginaires, c'est la précarité de l'Occident qui les dérange. Ils en sont à ne plus regarder leur laideur physique, psychologique et humaine ».