Les faits et gestes des acteurs politiques et leur entourage sont scrutés de fond en comble pour l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun. La dernière apparition en public du fils de Paul Biya, Emmanuel Franck Biya est largement commentée.

L’opinion publique nationale et internationale y voit un signe pour la course au fauteuil présidentiel pendant les sept (07) prochaines années à venir, à partir de 2025.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) va, sauf énorme surprise, faire confiance à un candidat notoire. Paul Biya est maintenant sous le poids de quatre-vingt-neuf (89) ans, même s’il ne faut pas exclure la possibilité qu’ils se représente.

« Comme vous le savez, le Cameroun est dirigé conformément à sa Constitution. D’après cette Constitution, le mandat que je mène actuellement à une durée de sept (07) ans. Alors, essayez de faire la soustraction et vous verrez combien de temps il me reste à diriger le pays », a répondu Paul Biya face à une question de la journaliste de Radio France internationale (RFI) Amélie Tulet.

Elle voulait savoir si le chef de l’Etat déposera une nouvelle candidature en 2025. Dans la suite de la réponse ci-dessus mentionnée, Paul Biya a déclaré que « quand ce mandat arrivera à expiration, vous serez informés sur le point de savoir si je reste ou si je m’en vais au village ».

L’avocat camerounais Me Christian Bomo Ntimbane sait, à travers des analyses et ce qu’il voit, que le fils Emmanuel Franck Biya va prendre la place de son père.

Récemment, Emmanuel Franck Biya s’est rendu à Garoua, accueilli en fanfare. Cette visite remarquée et bruyante sur les réseaux sociaux est bien un signe que le pays se dirige « vers une candidature à la succession de Paul Biya ».

Me Christian Bomo Ntimbane sait que monsieur « Emmanuel Franck Biya qui ne s’est jamais exposé aussi publiquement, signifie donc clairement qu’il est allé remercier Garoua pour son père, et être adoubé là, où symboliquement son père avait été adoubé ».

L’acteur de la Société civile des réconciliateurs avance sur sa page Facebook que « ceux qui attendent encore d’autres signes continuent d’attendre. Paul Biya ne déclarera jamais laisser le pouvoir à qui que ce soit ».

Parce que selon lui, « seuls les actes vont parler. Il ne reste maintenant que ce grand congrès du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans les tout prochains jours pour élire Emmanuel Franck Biya, président national du RDPC, candidat naturel de ce parti ».