Le journaliste Boris Bertolt abonde dans ce sens dans l’un de ces textes qu’il a publiés ce jour. Le lanceur d’alerte fait savoir que « le banditisme foncier organisé par Eyebe Ayissi et parrainé par Chantal Biya est en train de faire perdre un investissement de près de 400 milliards de francs CFA à l’État du Cameroun ».

Dans son intervention, la source indique que des voix commencent progressivement à s’élever en indiquant une gestion catastrophique du foncier au Cameroun par le ministre des Domaines et du Cadastre, HenryEyebe Ayissi. Le dernier scandale en date est celui de BAT Cameroun à Bastos, écrit-elle.

Selon Bertolt, « l’on a à cet effet découvert qu’une opération foncière mafieuse qui implique la première dame du Cameroun, Chantal Biya a permis à des pontes du régime de s’accaparer de 9 ha.

Ainsi BAT Cameroun, société de droit Camerounais s’est vu dépossédé de son terrain de Bastos. Sauf que la note pourrait être chère pour l’État du Cameroun et l’ambassade de Grande Bretagne au Cameroun est inquiète.

En effet, poursuit notre informateur, au moment où Eyebe Ayissi et sa bande s’organisent pour l’accaparement des terres de BAT à Bastos, « l’entreprise est en train de négocier, bénéficiant de l’accompagnement de l’ambassade de Grande Bretagne au Cameroun un investissement sur ce terrain de 660 millions d’euros soit près de 400 milliards de francs CFA. Cet investissement devrait par ailleurs générer entre 3 000 et 6 000 emplois ».

Voilà comment Chantal Biya est arrivée à être citée. Ce ne serait pas le premier scandale dans lequel l’épouse de Paul Biya serait impliquée au sommet de l’État, elle qui est déjà pointée du doigt pour le coming out de sa fille Brenda Biya.