Actualités of Friday, 24 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Crime et preuves dans l'immeuble Ekang : voici les choses visualisées ensemble au SED

Visionnage des images de l'immeuble Ekang Visionnage des images de l'immeuble Ekang

Il y a des heures, les personnes mises en garde à vue dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo ont bougé. Elles ont été conduites devant le commissaire du gouvernement au tribunal militaire de Yaoundé.

Elles étaient une trentaine à être passée une à une devant le représentant de la loi qui leur a précisé les faits qui étaient retenus contre eux jusqu’ici.

Mais avant cela, des sources informées à divers degrés ont confirmé unanimement que les suspects étaient placés devant les faits accomplis et que les enquêteurs leur ont fait visualiser les images et enregistrements sonores qui sont liés au crime.

C’est ainsi qu’il est sorti dans la presse que des vidéos exclusives ont été retrouvées dans le téléphone portable de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga ainsi que sur un serveur sur lequel il stockait des données et qu’il gardait jalousement.

On sait que des fouilles minutieuses ont été faites par les éléments de la police et la gendarmerie au domicile du milliardaire ainsi que dans l’immeuble Ekang qui abrite les employés de Vision Finance.

Aux deux lieux ci-dessus indiqués, des objets ont été scellés et relieraient le PDG de Vision 4 Jean-Pierre Amougou Belinga au meurtre qui continue par mettre les observateurs de la scène sociopolitique en colère à cause de la lâcheté des auteurs de ce crime que les Camerounais n’oublieront pas de sitôt.

Mais récemment, le journaliste politique en exil Boris Bertolt a apporté plus de précisions sur les éléments visionnés ensemble au Secrétariat d’État à la défense (SED).

Le Camerounais informe : « Exclusif : Il n’y a jamais eu de visionnage d’une vidéo de l’assassinat de Martinez Zogo au Secrétariat d’État à la défense (SED). Ça n’existe pas. Les enquêteurs ont visionné les images de l’immeuble Ekang en présence des avocats ».

On sait aussi que Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang et les autres prévenus ont été retournés dans leur cellule au SED par le commissaire du gouvernement. Ça fait la deuxième fois. Premièrement, il avait demandé du temps pour un complément d’enquête.

Le monde entier commence par s’impatienter. Soit il n’y a pas de raisons véritables pour garder les suspects, soit il y a des preuves qui impliquent qu’ils soient jetés en prison. Tout le monde veut savoir où en est réellement l’enquête. Malheureusement, aucune communication n’est encore faite.