Des membres de Médicins Sans Frontières, MSF, une organisation non gouvernementale internationale (ONG), sont déjà à Bamenda pour commencer le traitement des victimes de guerre, des victimes de catastrophes naturelles ou d'origine humaine, entre autres. Leur venue est opportune, car de nombreuses victimes de conflits armés (blessures par balles) se voient refuser le traitement car de nombreux centres de santé ferment leurs structures.
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Les membres de MSF commenceront leur travail effectif ce dimanche.
Ils travailleront dans les 7 arrondissements et dans 13 centres de santé du département de Mezam.
Mais un responsable a déclaré à CNA que 4 ambulances seront postées dans quatre endroits et pourront transporter toutes les victimes jusqu'à leurs points via l'hôpital régional de Bamenda.
«Comme dans tout scénario de conflit armé, la population civile paie les conséquences de la violence, de l'insécurité et de la peur», expliquait en avril 2018 Alberto Jodra Marcos, chef de mission de l'ONG Médecins sans Frontières-Suisse au Cameroun.
L’ONG est spécialisée dans l’administration de traitements aux victimes, quelles que soient leurs affiliations politiques ou leurs antécédents religieux.
Ils peuvent également plaider en faveur de la paix afin d'améliorer la vie de la population qu'ils soignent.
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Cependant, il n’est pas clair si l’armée leur permettra de soigner leurs victimes, comme se fût le cas dans plusieurs hôpitaux et centres de santé, où des soldats ont harcelé des médecins, des infirmières et des patients, obligeant plusieurs hôpitaux à fermer leurs portes.