Actualités of Tuesday, 3 October 2017

Source: cameroon-info.net

Crise anglophone: explosion de bombe fait secouer Bamenda

L’explosion aurait blessé le Commandant du GMI numéro 6 où les bombes avaient été dissimulées L’explosion aurait blessé le Commandant du GMI numéro 6 où les bombes avaient été dissimulées

Les populations de la ville de Bamenda ont été réveillées ce 3 Octobre 2017 par le bruit de l’explosion d’une bombe. Selon des sources policières de cette région, une bombe de fabrication artisanale a explosé dans les premières heures de ce mardi près des locaux du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de la police. Une autre information non encore confirmée relève que le Commandant du GMI numéro 6 de Bamenda aurait été blessé par cette explosion.

«Il y avait au total deux engins explosifs cachés près du GMI situé en face de l’hôpital régional de Bamenda», précise notre source, tout en indiquant que l’une des bombes a explosé et la deuxième est restée intacte.

«La deuxième bombe faite à base d’une bouteille de gaz est encore sur les lieux et les démineurs indiquent qu’il faut seulement tirer sur elle pour la désamorcer», explique l’un des policiers du GMI.

C’est la quatrième attaque à la bombe à être enregistrée dans la capitale régionale de la région du Nord-Ouest depuis le début de la crise anglophone. L’explosion du 21 septembre dernier au lieu dit Hospital Round About de Bamenda avait fait trois blessés dans le corps de la police. L’engin explosif en question avait été fabriqué de manière artisanale, à base d’un cocktail Molotov d’environ 30 kg. Le gouvernement avait à travers son porte-parole qualifié l’explosion d’un acte terroriste.

Dans un communiqué de presse publié le 22 septembre 2017, les sécessionnistes anglophones avaient revendiqué l’attaque à la bombe jugée selon eux comme un acte patriotique contre des «forces occupantes» de leur territoire. «Vers 4 heures, nos forces ont dissimulé une mine dans un poste d’espionnage des forces camerounaises. 2 à 4 hommes en tenue ont été confirmés morts et plusieurs autres gravement blessés», avaient-ils revendiqué.