D’après le quotidien Mutations édition du 4 octobre 2017, Bernard Okalia Bilaï le Gouverneur de la Région du Sud-Ouest, a signé hier un deuxième arrêté en rapport avec les troubles occasionnés par les sécessionnistes dans son territoire de commandement, dans le cadre de la crise anglophone. Cet autre arrêté signé au soir du 1er octobre 2017, interdit «toute entrée et sortie» dans la Région. Notre confrère note qu’au-delà du fait que cette partie du pays reste donc coupée des autres, elle bénéficie toujours d’une forte présence de militaires.
Le lundi 2 octobre 2017 par exemple, aux premières heures de cette journée, des éléments de la police et de la gendarmerie, ceux de l’armée et du Bataillon d’intervention rapide (BIR) étaient déjà postés dans les rues et carrefours. Des contrôles d’identité étaient au rendez-vous. Il y en avait au niveau de toutes les barrières mises en place. Et c’est de façon systématique, que tous ceux qui n’étaient pas en possession de leur carte nationale d’identité (CNI) se voyaient être interpellés.
Rappelons qu’en date du 28 septembre 2017, pour maintenir l’ordre dans son territoire de commandement, le Gouverneur a signé un premier arrêté interdisant tout déplacement dans la Région. Cet arrêté faisait suite au programme de la journée du 1er octobre 2017, choisie par les sécessionnistes pour proclamer leur indépendance. Pour l’autorité, en prenant l’ensemble des mesures contenues dans ledit arrêté, il était question d’éviter les dérives qui pouvaient découler du programme mis en place et annoncé dans les réseaux sociaux par ces derniers.
Deux jours après cette date du 1er octobre, les signes des mouvements qu’il y a eu ce jour-là restent toujours visibles. A Molyko par exemple on peut encore voir d’énormes rochers et amas de tessons de bouteilles gisant sur la chaussée.