Actualités of Tuesday, 25 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Déflagration au Liv’s Night-Club : découvrez les visages des victimes du drame (images)

Quelques images Quelques images

• Le Drame a officiellement fait 16 morts

• Quelques images des victimes

• Le pays est encore sous le choc


Depuis le dimanche dernier, le Cameroun est en deuil suite à la déflagration au Liv’s Night-Club à Bastos (Yaoundé). Le gouvernement a établi déjà un bilan de 16 victimes. Parmi elles, se trouvent des personnalités de l’Etat. Depuis, les familles sont inconsolables.

Les images de plusieurs victimes vont le tour des réseaux sociaux. Camerounweb a bien voulu vous faire découvrir les visages de certaines victimes de ce drame qui va marquer à jamais l’histoire du Cameroun.


Liste des victimes qui circule sur la toile


1-Fane Mahamat (femme. Médecin)
2- Ateba Henri (autorité aéronautique)
3-makoundy Etondo Charles
4-Nfangwen Mongnam Barthélémy(employé yaoba)
5-lomba samba (communauté urbaine de douala)
6- Gatsi Tameze Mike (Douala)
7-Noah Emmanuelle Lionelle (femme)
8- At Sop Tchatagne Franck (EIFORCE)
9-col Biloa Ekengue patrice ( autorité aéronautique)
10-Jida Simplice ( employé yaoba)
11-Donkeng Marc Gaël (client)
12- Abouna Mahamat koiss(frère de la décédée Fane Mahamat)
13- Moussa Mohamed
14-Ngono Christelle
(femme)
15- Nka Esther ( femme caissière yaoba)


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Drame au Livs Night Club : plus de 60 morts selon les riverains et témoins


Le gouvernement camerounais n’aurait-il pas dit toute la vérité sur le drame du Liv’s Night Club ? Contrairement aux 16 morts annoncés par le porte-parole du gouvernement Emmanuel René Sadi, le média camerounais 237online.com évoque une soixantaine de morts. L’incendie du 23 janvier aurait donc été plus meurtrier.

« De l’avis de quelques riverains et noctambules qui ont vécu de près le sinistre, près d’une soixantaine d’individus seraient passés de vie à trépas, suite à l’incendie déclenchée dans cette boite de nuit mal conçue appartenant à un chypriote. Par ailleurs, des informations recueillies sur le site indiquent qu’un agent du club a vu un départ de flammes et a tiré la sonnette d’alarme. Malheureusement, les flammes se sont rapidement propagées dans le club situé dans le sous-sol. Surtout avec des murs recouverts de mousse et de matière plastique », relate le journal.

En effet une bataille de chiffre s’annonce entre les témoins de l’incident et le gouvernement. Les premières versions servies par les personnes qui ont vécu cette scène atroce faisaient état de plusieurs dizaines de décédés. Dans un témoignage devenu viral sur les réseaux sociaux, une serveuse de la boite de nuit pleurait la mort d’une dizaine de ses collègues sans compter les clients.

« Je suis là-bas en tant que serveuse. J’ai perdu en moyenne 10 collègues. Ce que j’ai vécu, je ne peux pas le dire. Ça s’est passé vers 2 heures du matin. J’ai pu partir, c’est maintenant que j’arrive à la maison », avait-elle confié. Et pourtant aucune serveuse de cette société ne figure sur la liste des 16 victimes en circulation sur les réseaux sociaux.

Les proches de victimes sont de plus en plus nombreux à se faire entendre sur les réseaux sociaux et le nombre de personnes décédées ou disparues serait largement au-dessus de celui avancé par le gouvernement camerounais.

Piste terroriste

Contrairement aux informées rapportées par le gouvernement camerounais qui font état d’un « incendie accidentel », d’autres sources évoquent une attaque terroriste. L’incendie qui a occasionné la mort de 16 personnes ce dimanche au Liv’s Nigh- Club à Yaoundé aurait été provoqué par un engin explosif improvisé actionné à distance, selon les analyses du journaliste camerounais Remy Ngono.
Il remet en cause la thèse d’un accident provoqué lors de l’ouverture d’une bouteille de champagne.

« La réalité est qu'il y a eu trois explosions. Trois explosions qui ont créé ce feu. A Yaoundé en pleine CAN et au cœur d'un quartier huppé, il y a eu un attentat. On ne peut pas parler de fuite de gaz. Les éléments que nous avons, nous permettent de dire qu'il y a bel et bien eu attentat dans cette boite de nuit où se trouvaient beaucoup de personnalités », insiste Remy Ngono.

Selon ce dernier, cette attaque terroriste peut être l’œuvre des séparatistes anglophones qui menaçaient depuis plusieurs mois de perturber le bon déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations sur le sol camerounais. Les incidents en question ne sont pas revendiqués pour l’heure par ces groupes armés qui opèrent généralement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.