L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, le journaliste Bruno Bidjang, l’ancien commandant de la garde présidentielle Raymond Etoundi Nsoe, le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko et plusieurs autres personnes sont au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).
On les soupçonne d’avoir participé d’une façon ou d’une autre à l’assassinat du journaliste et directeur général de la radio Amplitude FM.
Ça va bientôt faire trois (03) semaines que les suspects présumés sont placés en garde en vue au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) pour leurs auditions.
Il y a plusieurs jours, Jean-Pierre Amougou Belinga et Cie ont été conduits au tribunal militaire de Yaoundé avant que le commissaire du gouvernement ne les fasse retourner au SED pour complément d’enquête.
Depuis, on se demande si le zomloa des zomloa et les autres personnes interpellées vont être relâchés ou jetés en prison vis-à-vis des accusations graves qui pèsent contre eux.
Le journaliste web et créateur de contenus, Michel Biem Tong précise que le SED est aussi une prison, pour ceux et celles qui ne le savent pas.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, l’homme en exil a écrit : « En guise de rappel : le Secrétariat d’Etat à la défense (SED) est aussi une prison. Jean-Pierre Amougou Belinga et ses compagnons peuvent y être placés en détention provisoire ».
Tong en sait quelque chose puisqu’il est un ancien détenu à la prison centrale de Yaoundé. Trois chefs d’accusation pesaient sur lui : « apologie du terrorisme », « déclarations mensongères » et « outrage au chef de l'État » pour avoir réalisé trois Voice mails en direction des sécessionnistes ».
Il a ensuite été relâché et Tong a pris la décision de quitter son pays loin du danger. Depuis que Martinez Zogo a été kidnappé, il n’hésite pas à donner son avis.
Il a déjà expliqué ce qu’il arrive une fois que le suspect est conduit au tribunal militaire de Yaoundé. Il finit toujours en prison selon le journaliste qui avait aussi connu la même procédure à l’époque.
Jean-Pierre Amougou Belinga, selon Justin Danwe (chef commando ayant kidnappé Justin Danwe), a donné l’ordre de tuer Martinez Zogo. Le PDG de Vision 4 aurait lui aussi reçu l’ordre du ministre de la Justice Laurent Esso.