Jean Pierre Amougou Belinga risque de passer sa première nuit à la prison de centrale de Kondengui ce 14 février. Plus d’une semaine après son arrestation et sa détention au SED, le principal accusé dans l’enlèvement et l’assassinat de Martinez Zogo et ses co-accusés se trouve actuellement, au moment où nous mettons en ligne ce texte au Tribunal militaire de Yaoundé. Selon nos éléments sur le terrain, un Bus de la prison centrale de Kondengui a commencé à faire des navettes ici au tribunal militaire. « C'est pas bon signe pour les suspects »n soupire un autre.
Mandat de dépôt : Amougou Belinga et Bruno Bidjang viennent d'être conduits au tribunal militaire de Yaoundé
Le bout du tunnel est encore très loin pour l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et son collaborateur Bruno Bidjang. Les deux (02) éléments et d’autres personnes sont suspectés d’avoir participé à l’assassinat odieux du journaliste camerounais Martinez Zogo.
Jean-Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang sont depuis des jours détenus au Secrétariat d’Etat à la défense (SED). Là-bas, ils sont auditionnés par les enquêteurs qui mettent tout en œuvre pour savoir le degré de leur implication dans ce crime.
Une source bien placée indique que façon urgente qu’il y a eu du changement ces dernières minutes, à partir du moment où nous mettons ces phrases en ligne.
« Urgent : Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, Jean Claude Fouda, etc. sont en train d'être conduits au tribunal militaire de Yaoundé », apprend-on.
Ces personnes citées vont être « présentées devant le commissaire du gouvernement (équivalent du procureur). Selon des indiscrétions, des mandats de dépôt pourront leur être délivrés pour la prison. On vient de les y conduire », indique notre source.
Cela vient sans doute confirmer la détermination du gouvernement à tirer cette affaire au clair comme l’avait indiqué le ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh.
Pour reprendre ses mots, l’homme à la punk a porté « à la connaissance de l'opinion qu'en exécution des très hautes instructions du président de la République, son excellence Paul Biya, une commission d'enquête mixte gendarmerie-police, a été mise sur pied, afin de faire la lumière sur l'assassinat du journaliste Arsène Salomon Mbani Zogo alias Martinez Zogo ».
Par conséquent, « les investigations menées dans ce cadre ont permis l'arrestation de plusieurs personnes dont l'implication dans ce crime odieux est fortement suspectée. D'autres restent recherchées ».
Jadis, il informait que « les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s'en suivront permettront de circonscrire le degré d'implication des uns et des autres et d'établir l'identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l'assassinat de Martinez Zogo ».
Ferdinand Ngoh Ngoh a aussi révélé que « le président de la République réaffirme sa détermination à continuer, avec le gouvernement, ainsi que les Camerounaises et les Camerounais de bonne volonté, son combat en faveur de la démocratie, des droits de l'homme, de la bonne gouvernance et du progrès ».